Le calumet de la paix…
Dans nos Bandes- dessinées préférées, en ce temps, qui précède de beaucoup il est vrai, celui des cerises, et où l’enfance pouvait parer de merveilleux, tout ce qui ne pouvait pénétrer sans dommages et heurts, ses sphères d’intérêt, lorsque les « Sioux » acceptaient de fumer le « calumet de la paix » avec des cow-boys en vadrouille, il ne nous manquait plus, que d’applaudir des deux mains, qu’il soit possible que les protagonistes « antagonistes » puissent réconcilier leurs irréconciliables, en faisant cercle autour du « feu » pour goûter ensemble aux délices du « lâcher-prise » et de la paix retrouvé. C’était à chaque fois un miracle, et ce miracle était de nature à nous rendre très heureux. Cela s’appelle une « personnalité non-conflictuelle ». Enfin, s’il faut à tout prix, c’est à dire absolument, définir cet état de sérénité, et de joie mêlées, qui caractérise toujours les moments où le dénouement, forcément heureux, permettait à nos « héros » préférés, de deviser joyeusement, sous un ciel beau et profond, avec le velours du soir, clouté d’étoiles brillantes, après avoir résolu tous leurs problèmes et appris à faire, chacun, sa moitié de chemin vers l’autre, pour se comprendre. Est-ce que ce temps-là est révolu ?
Un miracle est toujours possible, autrement, il n’y aurait plus d’hommes sur la Terre depuis très longtemps. Tout simplement, parce qu’un miracle ne vient jamais seul. Et qu’il est, irréductiblement, immanquablement, porteur d’espoir. Avec un effet « papillon » dans son versant heureux, pour permettre aux choses de se mettre en place, quasi naturellement, pour endiguer le chaos. Il arrive que ce miracle tarde à venir. Est-ce qu’il faudra, en ce cas de figure, jeter l’éponge, et décider que c’est fini et bien fini ?
Sûrement pas, en aucun cas, jamais !
L’UGTT a ses raisons que la raison connaît. Le président Saied, et tous ceux qui le soutiennent indéfectiblement, depuis le 25 juillet, aussi. Il se trouve que parfois, même les personnes de « bonne volonté » peinent à retrouver ce juste milieu, qui rendrait possible tout ce qui ne l’est pas de prime abord ; d’emblée, naturellement, et qui coulerait de source. Il faudra pourtant l’inventer, ce « juste milieu », et lui baliser même, une voie « royale ». Car il est impensable que le pays en soit arrivé vraiment, à une voie de garage. C’est hors de question. Et il faudra creuser, ou survoler à haute altitude, selon la sphère où l’on se place, pour aboutir à un consensus qui soit viable pour le pays. En définitive, c’est la pays qui est sur le « fil du rasoir ». C’est à dire qu’il est en péril. Et il faudra choisir. Le sauver, ou le pousser dans le précipice. A charge pour chacun, d’ajuster ses lunettes, pour y voir plus clair. Et ne pas rater le manche…