Ces déclarations ont été accordées à différents médias
« J’appelle à un sit-in Errahil 2, pour la dissolution au Parlement qui ne représente pas les Tunisiens surtout avec les tentatives de la présidence du Parlement de faire passer des conventions coloniales. C’est un danger pour la souveraineté du pays où il y a des quasi-terroristes et des corrompus. D’ailleurs, le mouvement populaire Errahil 2 est né à travers des pages Facebook et par des groupes de différentes appartenances (société civile, partis politiques), qui en ont assez de la situation actuelle au Parlement. Certes, il y aura tout un processus avant et après sit-in en vue du jugement des corrompus, sachant que le pouvoir judiciaire est soumis au pouvoir politique ».
« Une poignée de main est une position, une reconnaissance et une soumission.
Ce n’est pas seulement une question d’éthique ou une pratique sociale. Personnellement, je considère le phénomène des ligues de la protection de la révolution et ses rejetons comme Seifeddine Makhlouf comme une partie de la décadence qui a touché notre nation à cause de l’ignorance, du crime et de la dégradation. Je ne peux souiller ma main qui a présenté ses condoléances à des dizaines de martyrs de leaders, de sécuritaires et de militaires. Ma loyauté envers l’etat et ses protecteurs m’empêche de normaliser avec des criminels et des prêcheurs de terrorisme.
Je suis convaincu que nous sommes à un tournant historique qui redonne à la Tunisie, héritière de Carthage, son éclat, son leadership et l’intelligence de son peuple. Il est donc inutile de traiter les impuretés comme faisant partie d’une scène politique. Pour tout cela, j’ai refusé de serrer la main de quelqu’un qui n’a pas d’avenir ».
Rafaâ Tabib (Expert en géopolitique et professeur universitaire)
« La crise du coronavirus a permis de mettre en exergue trois principaux éléments pour la réussite de la transformation digitale en Tunisie, à savoir l’importance du digital dans l’amélioration de la vie du Tunisien et dans le développement économique du pays ; la libération de l’énergie de l’écosystème technologique et enfin l’agilité de l’administration. A ce titre, l’etat doit jouer un rôle de
Sandbox où l’on peut développer un terrain d’essai pour toutes sortes d’innovation et de solutions technologiques émanant de l’écosystème de start-up. Aussi, l’etat doit être, dans ce sens, une locomotive nationale qui lance les grands projets du numérique et c’est ce qui va faire développer le secteur et faire émerger des champions nationaux. En conclusion, le numérique doit faire office de pont vers une nouvelle économie centrée autour du capital humain et de l’immatériel et doit être un levier de la souveraineté technologique nationale ».
Karim Koundi (Expert en transformation digitale et associé du cabinet Deloitte)
« Les avantages octroyés à Kamel Ayadi, sous l’ancien chef du gouvernement,
Habib Essid étaient bien plus nombreux que ceux octroyés à Abbou dans le gouvernement d’elyès Fakhfakh. Par ailleurs, ce ne sont pas les prérogatives de Mohamed Abbou qui dérangent mais plutôt c’est sa personne sachant que les parties craignant ces prérogatives avaient quelque chose à dissimuler. Mohamed
Abbou n’est pas à vendre et n’est pas à menacer ! Cette mentalité ne convient pas à ses détracteurs qui ne cessent de critiquer ses prérogatives car ils veulent une personnalité qui obéit à leurs exigences. Ainsi, Abbou était capable, depuis qu’elyès Fakhfakh avait délégué une partie de ses prérogatives, de gérer certains organismes nationaux ainsi qu’à exercer l’ensemble des attributions et actes juridiques et administratifs relatifs aux structures en question ».