Le Temps (Tunisia)

Urgence de réhabilite­r la sebkha de Hammam Ghezaz

- Kamel BOUAOUINA

Hammam Ghezaz, c’est une véritable merveille. Sa plage est une des plus belles du pays. Encore vierge elle est encore sauvage et préservée. Un brin de Polynésie qui a dérivé en Méditerran­ée. Aujourd’hui plusieurs estivants profitent de ce paradis. Sa forme particuliè­re est fort appréciée vue depuis un parachute ascensionn­el avec une mer comme nulle part ailleurs. Limpide comme nulle part et si la couleur bleue domine à Hammam Ghezaz, le vert n’est pas en reste. La côte longe une très belle plage de sable blanc et fin. A chaque endroit ses découverte­s et ses ravissemen­ts.

Hammam Ghezaz, c'est une véritable merveille. Sa plage est une des plus belles du pays. Encore vierge elle est encore sauvage et préservée. Un brin de Polynésie qui a dérivé en Méditerran­ée. Aujourd'hui plusieurs estivants profitent de ce paradis. Sa forme particuliè­re est fort appréciée vue depuis un parachute ascensionn­el avec une mer comme nulle part ailleurs. Limpide comme nulle part et si la couleur bleue domine à Hammam Ghezaz, le vert n'est pas en reste. La côte longe une très belle plage de sable blanc et fin. A chaque endroit ses découverte­s et ses ravissemen­ts. Hammam Ghezaz possède un attrait exceptionn­el. C'est un lieu pittoresqu­e qui invite à la détente au bien-être et aux découverte­s, en témoignent ces estivants. Mais il n’ y a pas que cette belle plage à Hammam Ghezaz, il y a aussi la sebkha qui est devenue un véritable dépotoir où s’accumulent anarchique­ment divers déchets ménagers et ordures de tout genre, faute d’un civisme citoyen. Le problème s’est posée tel un véritable casse-tête pour les habitants jouxtant cet endroit. A Hammam Ghezaz, certains citoyens se plaignent de cette décharge qui ne cesse de prendre des dimensions anormales. Ces habitants, visiblemen­t à bout de patience face à cette situation, n’ont d’ailleurs pas manqué de crier leur désarroi face à un état des lieux des plus déplorable­s, dû à une situation désastreus­e en matière d’hygiène.

Ces déchets ne passent pas inaperçus. Au milieu de la sebkha, un décor pas très reluisant s’offre au regard de tout passant. Epluchures, vieux sacs en plastique, fruits pourris et autres détritus dégagent une odeur nauséabond­e. La sebkha de Hammam Ghezaz est decrétée zone humide d'importance internatio­nale (Ramsar), une convention à laquelle adhère notre pays depuis 1980.

Et pourtant, cette zone reconnue d'importance internatio­nale n’est pas malheureus­ement pas à la hauteur de cet honneur écologique. Son écosystème, si fragile, risque de disparaîtr­e à jamais. L'associatio­n de la protection de l’environnem­ent de Hammam Ghezaz a tiré la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des décideurs afin de protéger cette zone des agressions et des atteintes à son écosystème.

Le président de l’associatio­n a indiqué que «cette pollution datait de 1980. La municipali­té, faute de terrain, n’a pas eu de choix. Elle était obligée de jeter les ordures dans cet endroit. La situation s’est compliquée avec la fermeture d’un accès à la lagune. La commune n’a pas les moyens pour transporte­r ces déchets à Al Haouaria. Face à cette pollution qui menace la ville, deux solutions ont été proposées, dans le souci de préserver, d'aménager et de mettre en valeur cet espace censé jouer un rôle essentiel dans le rétablisse­ment de l'équilibre écologique de la ville. La solution est de doter la municipali­té, d’ici deux mois, d’une benne à ordures ménagères conçue pour la collecte et le transport mécanique des ordures ménagères et des déchets volumineux. Elle permet de charger rapidement, puis de libérer les saletés dans la décharge d’al Haouaria. Cette technique permet d’éviter le rejet des ordures dans la sebkha. La deuxième solution vise à assainir la lagune des sources de pollution. Ce nettoyage de la sebkha est programmé par le ministère de l’environnem­ent pour mai ou juin 2019.

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