Des dispositions contre-productives
Décidément le projet de la loi de finances 2018 continue de défrayer la chronique surtout qu’il ne fait que refléter la vision globale du Gouvernement d’union Nationale. Une union faute d’être sacrée, devient vulnérable, par manque de résolutions drastiques concomitantes avec le pacte de Carthage. Presque tous les acteurs et opérateurs économiques opposent leur véto à certaines dispositions jugées contre-poductives. Après L’UTICA, le Centre des jeunes dirigeants (CTD) a également mis en garde contre les conséquences négatives de l’adoption de certains articles sur l’investissement et donc sur la croissance et la création d’emplois. Une loi qui continue à pénaliser l’entreprise loyale et transparente, épargner les évadés fiscaux et favoriser la corruption outre ses éventuels impacts sur la pression fiscale, le taux d’inflation et le rythme des investissements. Le CJD appelle le pouvoir législatif et notamment la commission Finances à L’ARP à prendre ses responsabilités avant l’adoption finale de la loi, par une revue approfondie de certains articles qui sont à l’encontre de la relance, de l’investissement et de la croissance économique. D’autres voix s’élèvent pour une refonte de fond des dispositions de la LF. Les entreprises en difficulté semblent échapper aux priorités du gouvernement. Or ces entités risquent de plus en plus la faillite. Nombreuses d’entre-elles ont déjà mis la clé sous le paillasson, d’autres ont plié bagage. Toujours à la recherche d’une bouffée d’oxygène, certaines continuent de naviguer à vue. La balle est dans le camp du pouvoir législatif.