Entre l'affaire Kom… et le «coup d'etat» à Bab-jedid
Simultanément avec les épreuves africaines qui continuent à occuper l’attention du public sportif, ce weekend, deux faits majeurs ont dominé l’intérêt accordé aux compétitions africaines. A commencer d’abord, par cette fameuse réunion ayant groupé les anciens présidents, joueurs et dirigeants du CA et à l’issue de laquelle, un comité a été désigné-à titre provisoire-pour assurer la gestion quotidienne du club. Cette décision a laissé comprendre que Slim Riahi, fait, désormais, partie du passé et qu’il n’est plus président, alors qu’il n’a pas démissionné de son poste ! Or, juridiquement, cette décision, ne jouit d’aucune légitimité, dans la mesure où Slim Riahi a été élu par l’assise des supporters clubistes. Donc, il s’agit d’une éviction abusive. Si l’homme en question ne jouit plus de la confiance dans le giron du club, c’est à travers les résultats d’un scrutin qu’il quittera le club. Ceci devrait nécessiter, une A.G extraordinaire et élective pour que Riahi laisse les clés sous le paillasson.
En effet, les principes d’une démocratie tant réclamée et conformément aux règles de la transparence, il n’y a pas mille chemins pour opérer des changements au niveau des plus hautes responsabilités. Totalement désintéressé par ce genre d’affaires qui demeure exclusivement propre aux Clubistes, il nous appartient de faire la part des choses, en toute objectivité, en rendant à César ce qui lui appartient Qui a tort, qui a raison. Ceci est un débat inhérent à la cuisine interne du club et qui n’intéresse que les Clubistes. Passons, maintenant à l’affaire Franck Kom qui continue à faire couler beaucoup de salives ,depuis son atterrissage, jeudi après-midi, à l’aéroport de Tunis-carthage. Une source bien informée nous a appris que l’agent du joueur camerounais a avisé les responsables de l’espérance et ceux de l’etoile sur l’intention du joueur de poursuivre sa carrière en Tunisie. Ainsi, l’espérance a été la première à lui fournir un billet d’avion, dans l’objectif de le recruter. Puis, l’etoile en a fait, de même, en adressant à Kom, un autre billet d’avion, avec l’espoir de récupérer son ancien joueur.
De ce fait, les responsables des deux clubs se sont retrouvés au rendez-vous, en face à face à la même heure et au même endroit. Puis, c’était la pagaille, avec un comportement qui n’honore ni les uns ni les autres.
En effet, les relations fraternelles depuis presqu’un siècle, entre ces deux grandes écoles du football tunisien, ne doivent être nullement affectées par le recrutement d’un joueur quel que soit son calibre et son talent. Tout compte fait, la raison doit toujours prévaloir ; il est vrai que la sagesse était toujours une des vertus et des caractéristiques des responsables… d’antan !