La coopération tunisolibyenne de retour
ENTRE la Tunisie et la Libye, il est temps que la coopération économique, les échanges commerciaux et la dynamique des investissements reprennent. Hier, à l’occasion du Forum économique tuniso-libyen, dont les travaux ont démarré à Tunis, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a mis l’accent sur la nécessité de la réactivation de la haute commission mixte tuniso-libyenne «dans le but d’ouvrir de nouveaux horizons devant la coopération bilatérale et d’accélérer la réalisation des grands projets entre les deux pays de manière à renforcer la coopération stratégique tuniso-libyenne dans le domaine de l’énergie dans le cadre d’une approche globale».
Les propos du chef du gouvernement sont clairs et concis : en dépit des problèmes sécuritaires, il est possible d’élever les échanges commerciaux à un palier supérieur et de motiver les hommes d’affaires libyens pour investir en Tunisie.
Et l’idée générale qui a dominé les débats engagés durant les ateliers de réflexion en marge du forum est la suivante : «Il faut que les investisseurs et les hommes d’affaires des deux pays agissent ensemble dans le contexte actuel». Agir ensemble signifie trouver des solutions à même de satisfaire Libyens et Tunisiens qui nourrissent des sentiments d’incertitude et de peur quant à l’insécurité et à la perturbation qui caractérisent, notamment, le marché libyen. Sauf que ces difficultés conjoncturelles peuvent être surmontées au cas où la volonté politique des deux pays triompherait dans le sens de réviser les conventions de coopération déjà signées et d’inciter les opérateurs tunisiens et libyens à opter pour la formule du partenariat.
D’ailleurs, outre la conclusion d’un accord pétrole libyen contre marchandises tunisiennes, une délégation tunisienne présidée par le chef du gouvernement se rendra prochainement en Libye dans le but d’examiner la stratégie à mettre en oeuvre en vue «d’accorder des mesures préférentielles aux entreprises tunisiennes qui participeront à la reconstruction de la Libye».
Agir ensemble signifie trouver des solutions à même de satisfaire libyens et tunisiens qui nourrissent des sentiments d’incertitude et de peur quant à l’insécurité et à la perturbation qui caractérisent, notamment, le marché libyen.