«Passer la vitesse supérieure»
«Il n’échappe à personne que notre football est en perte de vitesse par rapport à plusieurs pays africains qui ont passé la vitesse supérieure et se sont alignés sur leurs homologues européens au niveau des méthodes de préparation de leurs équipes et même en ce qui concerne la gestion de leurs clubs. Il appartient donc à nos clubs qui visent l’objectif de la couronne africaine de se remettre en question et de reconsidérer leurs méthodes de travail et de mieux s’organiser. C’est que la concurrence avec les autres postulants pour la couronne africaine devient de plus en plus rude. Et que finalement seul le meilleur club ayant pris très au sérieux sa préparation sera sacré champion d’Afrique. Ce n’est nullement une question de hasard ou de coup de poker. Il faut donc se fixer un programme ambitieux à respecter scrupuleusement dans toutes ses étapes afin de se placer en position de redoutable prétendant. Pour ce qui est de l’Espérance par exemple, je pense que ce n’est pas avec l’équipe actuelle qu’on peut rivaliser avec les grands d’Afrique. Ce problème ne se pose peut-être pas pour les premiers tours de la compétition continentale, mais dès la constitution des poules, les choses vont se corser. Un bon entraîneur et un renforcement consistant de l’effectif par des joueurs talentueux et charismatiques ainsi que de gros moyens à réserver à la préparation restent les seules conditions qui permettent de remporter le titre de la Champions League»..