La Presse (Tunisie)

L’EST arrive

Les «Sang et Or» dans un grand jour ont créé la sensation à Sfax en damant le pion à un CSS à côté de la plaque.

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Le fait de voir une équipe prendre seule les commandes un peu tôt n’est pas à écarter. Et c’est l’Etoile du Sahel qui avait pris les choses en main. Dès lors, il va sans dire que les Etoilés sont bien partis pour défendre leur titre, même si le reste de la phase actuelle et de la prochaine et dernière s’annonce dur, palpitant et difficile. Ensuite, la possibilit­é pour l’Espérance de renouer avec la victoire en dépit de son déplacemen­t risqué à Sfax. L’EST qui n’a pas l’habitude de caler deux fois de suite était au rendez-vous face à un CS Sfaxien à côté de la plaque et qui commence à inquiéter. Scénarios identiques à Sousse et à Sfax. Deux rencontres qui n’ont pas dépassé le cap du troisième set. Des débuts fracassant­s pour l’ESS et l’EST leur permettant de remporter aisément les deux premiers sets et une dernière manche relativeme­nt équilibrée et disputée, puisque banlieusar­ds de Sidi Bousaïd et Clubistes de Sfax ont tout tenté pour revenir à la charge mais en vain. Ainsi, c’est avec de solides arguments que l’Etoile du Sahel a infligé une défaite logique à la Saydia 25-16, 25-17, 25-22. Les visiteurs n’ont pu réduire l’écart que lors des ultimes moments du dernier set 20-18, 23-22 toujours en faveur de l’Etoile qui, dans un sursaut rajeur, a anéanti les espoirs de son opposant. L’ESS est devenue après deux journées l’unique équipe sans défaite. La Saydia doit se remettre en question pour redécoller. Le fait frappant de la journée concerne le coup d’éclat de l’Espérance de Tunis qui a retrouvé ses esprits et ses vertus à Sfax pour damer le pion à un CSS qu’on croyait capable de continuer sur sa lancée et rassurer son public. Rien n’a été fait. L’échec sfaxien a été reçu comme un camouflet par les supporters. Encore une fois, le CSS reste fébrile lorsqu’il évolue devant son grand public à domicile et dans un choc de haute pression et de lourdes conséquenc­es. Il n’y avait vraiment pas photo. Supérieurs sur tous les plans et bien préparés, les «Sang et Or» ont donné une leçon d’invincibil­ité et ont accompli complèteme­nt leur tâche. Les camarades de Hosni Karamosli devaient se rassurer et ils l’ont fait, alliant maîtrise et disponibil­ité. Il est temps qu’ils reprennent du poil de la bête avant que le play-off n’aborde son virage décisif. L’EST s’est bien illustrée durant l’explicatio­n, mais en face il y avait des Sfaxiens timides, crispés et surtout évoluant la peur au ventre, ce qui explique les multiples brèches en défense, dans la première zone aussi. Nizar Chkili, l’entraîneur de l’EST, s’est dit satisfait : «Ce résultat qui survient au bon moment me réjouit et en appelle d’autres. Je tiens à rendre hommage à mes joueurs qui ont fourni de très grands efforts et ont su se surpasser. Nous étions devant une victoire impérative qui n’est qu’une réponse tangible à ceux qui ont douté à l’issue du départ relativeme­nt décevant. Je suis persuadé que désormais il faudra compter avec nous».

Avouez que l’EST était sur du velours, le score est édifiant 25-19, 25-20, 25-23. Le tout en une heure de jeu.

Play-out : priorité aux locaux

Démarrage de l’opération sauvetage. La journée inaugurale a été favorable aux équipes recevantes. De l’attendu à Jendouba et de l’intensité à Sfax et à Kélibia. En effet, les Mouloudien­s de Bousalem ne se sont pas désarmés pour venir à bout des Aviateurs sur un score sans appel : 25-17, 25-19, 25-23. Face à des Postiers manquant cruellemen­t de l’énergie nécessaire, les Transporte­urs ont su tirer leur épingle du jeu pour réaliser une précieuse victoire. Ils avait subi le poids du derby de Sfax et ne devaient leur salut qu’au bon comporteme­nt des attaquants. Les Kélibiens, de leur côté, ont bien réagi après la perte du set inaugural 22-25, pour dominer les trois sets suivants face à des Marsois irrégulier­s 25-20, 25-21, 25-20. CSS-EST 0-3 ESS-SSBS

USTS-ASPTTS MSB-TAC COK-ASM 1) ESS 2) EST 3) CSS 4) SSBS 1) MSB -) USTS -) COK 4) ASPTTS -) ASM -) TAC 3-0

3-1 3-0 3-1 L’Allemagne a repris l’avantage face à l’Australie grâce à la victoire de la paire Jan-Lennard StruffTim Puetz face au duo Mathew Ebden-John Peers (6-4, 6-7[1], 6-2, 6-7 [4], 6-4). A Brisbane, sur dur, les Allemands avaient pris la tête d’entrée grace à Alexander Zverev, vainqueur du jeune Alex de Minaur (7-5, 4-6, 4-6, 6-3, 7-6 [4]), avant d’être rejoints avec le succès de Nick Kyrgios sur Struff (6-4, 6-4, 6-4). Vainqueur de Nick Kyrgios dans le choc de cette rencontre (6-2, 7-6[3], 6-2), Alexander Zverev envoie donc l’Allemagne en quart de finale. Laborieux lors de son premier match face à Alex De Minaur, Zverev a déployé tout son talent pour dominer son adversaire, certes diminué par un problème au coude droit dès le début du match. L’Allemagne affrontera en quart de finale l’Espagne ou la Grande-Bretagne.

La France prend l’avantage

Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont permis à l’équipe de France de mener 2-1 contre les Pays-Bas après leur victoire dans le double face à Jean-Julien Rojer et Robin Haase (7-6 [6], 6-3, 6-7 [3], 7-6 [2]). Les Bleus ont posé un pied en quart de finale de Coupe Davis. Nicolas Mahut et PierreHugu­es Herbert sont parvenus à battre Jean-Julien Rojer et Robin Haase dans le double à Albertvill­e (7-6 [6], 6-3, 6-7 [3], 7-6). Et c’est au cours de la quatrième manche que les Bleus ont eu leur première balle de match, là encore dans le jeu décisif. Mais pour y avoir droit, ils ont dû attendre que l’orage batave passe, puisque la paire néerlandai­se a fait le break pour mener 4-3. Un avantage qu’on a craint décisif, mais Herbert a pris le relais d’un Mahut un peu chancelant pour relancer la machine bleue. Une fois revenus au score, à 5-5, les Français ont surfé sur un excellent niveau de jeu, ne laissant pas d’espoir à leurs rivaux. Et ils ont conclu à leur première occasion. La route des quarts de finale est à nouveau ouverte.

L’Italie passe en tête

Dans le duel qui désignera l’adversaire en quart de finale de la France ou des Pays-Bas, l’Italie est passée en tête grâce à la victoire de Simone Bolleli et Fabio Fognini sur les Japonais Ben McLachlan et Yasukuta Uchiyama au bout de 3h40 de jeu (7-5, 6-7[4], 7-6[3], 7-5). Un second match marathon pour Fognini, 22e mondial, après sa victoire vendredi contre le 100e, Taro

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