Appel au soutien de la communauté internationale
Dans un article publié hier au journal américain «The Washington Times», le ministre des Affaires étrangères souligne que la Tunisie a besoin d’initiatives similaires à celles prises en faveur des pays de l’Europe de l’Est suite à la chute de l’Union sovi
Dans un article publié hier au journal américain «The Washington Times», M. Khemais Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères, a exhorté la communauté internationale à adopter des mesures exceptionnelles en vue de soutenir l’économie tunisienne et d’accroître le taux de croissance national, en affirmant qu’investir dans l’expérience démocratique en Tunisie ne peut qu’avoir des retombées positives sur toute la région. Il a expliqué que la Tunisie a besoin d’initiatives similaires à celles prises en faveur des pays de l’Europe de l’Est suite à la chute de l’Union soviétique.
Dans un article publié hier, au journal américain «The Washington Times » , M. Khemais Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères, a exhorté la communauté internationale à adopter des mesures exceptionnelles en vue de soutenir l’économie tunisienne et d’accroître le taux de croissance national, en affirmant qu’investir dans l’expérience démocratique en Tunisie ne peut qu’avoir des retombées positives sur toute la région. Il a expliqué que la Tunisie a besoin d’initiatives similaires à celles prises en faveur des pays de l’Europe de l’Est suite à la chute de l’Union soviétique. La portée ainsi que la nature du soutien attendu devraient être mieux adaptées à l’image de la Tunisie en tant que modèle à suivre pour les pays en développement et aux défis auxquels elle fait face aujourd’hui. M. Jhinaoui a mis en relief les mesures prises par la Tunisie en vue de promouvoir la bonne gouvernance et de consacrer davantage les principes de la transparence et de l’égalité entre les citoyens, passant en revue les initiatives législatives examinées par le Parlement afin d’instaurer un climat propice à l’investissement. Le ministre a fait appel aux gouvernements des pays amis afin de réviser leurs recommandations aux voyageurs à destination de la Tunisie, suite à la nette amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, soulignant que le secteur du tourisme, qui emploie plus d’un demi-million de Tunisiens, souffre encore des conséquences des attaques terroristes qui ont frappé le pays l’année dernière. Ces attaques, notamment celles de Ben Guerdane, au lieu de nuire à l’économie du pays, comme le voulaient les terroristes, n’ont fait que consolider davan- tage l’unité des Tunisiens et leur détermination à faire face à ce fléau. Ils ont également incité le gouvernement à redoubler d’efforts, en collaboration avec ses partenaires internationaux, en vue d’éradiquer ce phénomène. Le ministre a affirmé que l’expérience démocratique tunisienne, cinq ans après la révolution de 2011, est sur la bonne voie et que l’engagement de notre pays à poursuivre son processus démocratique est irréversible, tout en mettant en exergue les progrès réalisés en matière de libertés, en particulier la liberté d’expression. Abordant la situation en Libye, M. Khemais Jhinaoui a souligné que la Libye se dirige pour la première fois en cinq ans vers la formation d’un gouvernement d’unité nationale viable. La signature de l’accord sur la formation du gouvernement d’accord libyen prouve la pertinence de l’approche tunisienne en matière de règlements des différends basée sur le dialogue. Une approche qui a permis à la Tunisie d’organiser, en 2014, des élections libres et transparentes et d’instaurer un climat de paix et de coexistence dans le pays. Le ministre des Affaires étrangères a passé en revue les efforts déployés par la Tunisie afin de contenir les différends entre les parties libyennes, à travers l’appui constant aux initiatives des Nations unies et au Premier ministre désigné Fayez Sarraj, en soulignant que la stabilité dans ce pays frère ne peut que servir les intérêts de la Tunisie. Le ministre a indiqué finalement que les tensions et les conflits vécus par la Libye depuis 2011 ont créé un environnement propice aux extrémistes, parmi eux des Tunisiens impliqués dans les attentats terroristes en Tunisie en 2015.