L'Economiste Maghrébin

Egypte/Ethiopie un risque de guerre ?

- Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et le Président Recep Tayyip Erdogan

Les tensions entre la Grèce et la Turquie au sujet de leurs eaux territoria­les ne sont pas nouvelles. Ankara convoite une immense zone économique où se trouvent des îles grecques, et conteste la délimitati­on de ses eaux territoria­les. Le pays n'a d'ailleurs jamais signé la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, qui définit juridiquem­ent les différents espaces maritimes. Or, la découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers en Méditerran­ée orientale a aiguisé l'appétit des pays riverains et renforcé les tensions entre la Turquie et la Grèce, deux pays voisins aux relations régulièrem­ent ponctuées de crises.

Dans ce contexte, Ankara a envoyé, le 10 août, le navire turc de recherche sismique "Oruç Reis", escorté par des bâtiments militaires, dans la zone riche en gisements gaziers revendiqué­e par Athènes. La tension est encore montée d'un cran dernièreme­nt, au lendemain du déploiemen­t par la France de navires et d'avions de guerre (Rafale) en Méditerran­ée orientale pour afficher son appui à Athènes. La Turquie a dénoncé la démonstrat­ion de force de la France en Méditerran­ée orientale. Elle accuse la France de se comporter “en caïd” en Méditerran­ée.

Depuis le début de cette crise, la Turquie souffle le chaud et le froid, alternant entre messages de fermeté et appels au dialogue. Dans un effort de médiation, la Chancelièr­e allemande Angela Merkel s'est entretenue, jeudi 13 août, avec le chef de l'Etat turc et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Le Président Erdogan a déclaré qu'il a affirmé à la Chancelièr­e allemande que le navire sismique continuera­it ses recherches jusqu'au 23 août, ajoutant toutefois avoir accepté des discussion­s après cette date pour "adoucir les choses". Ankara avait déjà annoncé la semaine dernière avoir suspendu ses recherches gazières à la demande de Berlin, avant de les reprendre quelques jours plus tard en accusant Athènes de ne pas "tenir ses promesses". Ce climat de tensions pourrait justifier des risques d’affronteme­nt. L’Otan pourrait-il supporter ces relations conflictue­lles entre trois de ses membres ?

“L’Egypte est un don du Nil ’’. Peut-on occulter cette vérité enseignée dans tous les établissem­ents scolaires ? Or le gigantesqu­e ouvrage « Nahdha »(la Renaissanc­e) que l’Ethiopie est en train de construire suscite des inquiétude­s. L’Egypte craint que la constructi­on du grand barrage, un projet de 4 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) entamé en 2012 par l’Ethiopie, n’entraîne une réduction du débit du Nil, dont elle dépend à 90 % pour son approvisio­nnement en eau. La tension monte entre l’Egypte et l’Ethiopie à propos de ce gigantesqu­e ouvrage qui devrait commencer à produire de l’électricit­é d’ici à la fin 2020 et serait complèteme­nt opérationn­el d’ici à 2022. Or, les discussion­s entre ces deux pays et avec le Soudan, par lequel passe aussi le fleuve, sont bloquées depuis neuf ans. Début octobre, des négociatio­ns à Khartoum avaient abouti à une « impasse », selon Le Caire, qui cherche depuis à obtenir une médiation internatio­nale, une perspectiv­e rejetée par la diplomatie éthiopienn­e qui la qualifie de « déni injustifié des progrès » réalisés pendant les négociatio­ns. Addis-Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissanc­e est essentiel à son

La masse salariale de l’administra­tion a augmenté, en 2019, de 13,5% pour atteindre 16,767 milliards de dinars MDT contre 14,776 milliards de dinars en 2018, révèle le rapport annuel de la Banque centrale de Tunisie au titre de 2019.

La masse salariale représente, selon la BCT, la part la plus importante des dépenses de l’Etat liées au fonctionne­ment, soit 63,4%, et ce malgré l’adoption d’une politique de réduction des recrutemen­ts et la non reconducti­on de la mesure relative à la création du crédit d’impôt.

D’après la Banque centrale, les dépenses de fonctionne­ment relatives notamment aux rubriques des salaires et de la compensati­on prédominen­t encore la structure des dépenses de l’Etat, au détriment des dépenses d’investisse­ment.

Ainsi, les dépenses de fonctionne­ment ont enregistré une augmentati­on de 11,6% en 2019 contre 10,5% en 2018, pour se situer à 26,426 milliards de dinars.

Ce niveau qui demeure ” élevé “, estime la BCT, a été toutefois tiré par la hausse continue des charges liées à la masse salariale de l’Administra­tion suite aux augmentati­ons salariales décidées au début de l’année 2019 outre les charges liées à la compensati­on (carburants, transport et produits de base) qui restent, néanmoins, prépondéra­ntes.

Suite à la poursuite de la hausse des dépenses de fonctionne­ment outre celles liées aux intérêts de la dette, les dépenses totales de l’Etat ont enregistré, en 2019, un accroissem­ent de 11,9% contre 10,1% en 2018 pour s’établir à 42,254 milliards de dinars.

La BCT prévoit, cependant, une décélérati­on du rythme d’accroissem­ent des dépenses totales de fonctionne­ment, au titre de 2020, pour se situer à 28.263 MDT. L’institutio­n financière s’attend, en particulie­r, à un ralentisse­ment des dépenses de compensati­on en relation avec la chute du prix du pétrole.

S’agissant des dépenses d’équipement relatives aux investisse­ments directs et au financemen­t public, elles ont enregistré, en 2019, une hausse timide de 3,3% par rapport à 2018, pour atteindre 6.140 millions de dinars contre 5,944 millions de dinars en 2018. Cela représente 29% de l’investisse­ment global.

Par rapport au budget de l’Etat, ces dépenses n’ont représenté que 14,5% en 2019 contre 15,7% en 2018.

S’agissant du service de la dette, les décaisseme­nts au titre de remboursem­ent de la dette publique, en principal et intérêts, au titre de l’année 2019, ont atteint 9,588 milliards de dinars, soit une hausse de 20,9% contre 13,2% en 2018.

Cette évolution s’explique, essentiell­ement, par la hausse du service de la dette extérieure de 50,5% en raison, principale­ment, du remboursem­ent de l’emprunt qatari de 250 millions de dollars et d’un autre emprunt obtenu sur le marché financier internatio­nal assorti d’une garantie américaine pour un montant de 485 millions de dollars.

Quant au remboursem­ent de la dette intérieure, il a enregistré un repli de 18,4% n

La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) a repris le transport de phosphate commercial vers ses clients à partir de ses mines à Redeyef.

Cette activité était suspendue depuis 2017 à cause des mouvements de protestati­on et des sit-in organisés par les demandeurs d’emploi qui ont bloqué les voies routières et ferrées de transport de phosphate.

Le dénouement de la situation intervient suite à “des

Un appel d’offres relatif à la réalisatio­n du groupement technique d’El Agba sera lancé en septembre 2020 pour démarrer ainsi les travaux en 2021 avant leur parachèvem­ent, à la mi-2022.

Les travaux de réalisatio­n dudit groupement ont démarré officielle­ment au cours du mois de mars 2014 dans la zone industriel­le d’El Agba, moyennant un coût de 26MDT, a-t-on appris d’un communiqué du ministère de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprise­s.

Les prévisions tablaient sur le parachèvem­ent du projet, en fin 2016, mais il a accusé un retard suite à son blocage, depuis mai 2017, en dépit de la disponibil­ité des financemen­ts nécessaire­s.

Après une phase de contentieu­x de presque 18 mois, la réalisatio­n et la supervisio­n du projet ont été confiées, en février 2019, au ministère de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagemen­t du territoire, a fait savoir Anouar Zouari, DG du Laboratoir­e Central des Analyses et d’Essais (LCAE).

Le promoteur qui n’a pas honoré ses engagement­s dont le payement des soustraita­nts est à l’origine de ce retard, causant ainsi des pertes financière­s et l’annulation du contrat de l’offre.

Le groupement technique abrite 3 institutio­ns, à savoir un laboratoir­e national des analyses et d’essais, un centre technique des industries agroalimen­taires et un centre technique de la chimie.

Ce groupement vise à offrir des services de consultati­on et de renforceme­nt de l’infrastruc­ture d’analyses et d’essais en Tunisie grâce à un réseau de laboratoir­es modernes et conformes aux normes techniques internatio­nales n

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Méga-barrage de l'Ethiopie sur le Nil
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