Les parents sont des adultes

Au nom de nos 120 familles membres et des 250 enfants qu’elles représentent, nous voudrions réagir par rapport aux propos attribués à Mme Amarelle. Depuis 2015, nous cherchons à entrer en contact avec les autorités afin d’être intégrés dans la réflexion autour de cette révision de loi, et bien que – mai 2018 – nous ayons été reçus par Mme Amarelle, nous ne sommes pas plus impliqués ou informés que n’importe quel autre citoyen. Dès lors, nos membres en sont réduits à décortiquer ses phrases dans les médias pour tenter de déterminer «à quelle sauce ils vont être mangés». Car une chose semble certaine: quelqu’un va souffrir, et il y a toutes les chances que ce soient nos enfants. Il nous paraît inconcevable que des lois (par exemple) sur l’agriculture puissent être élaborées sans recourir à l’expertise des agriculteurs. Mais dans le cas de l’instruction de nos enfants, nous nous retrouvons dans la même situation que les parents dont les enfants sont à l’école: invités poliment à rester en dehors. Le message plus ou moins implicite étant que les parents ne sont pas aptes à s’impliquer dans l’instruction de leurs enfants; voire soupçonnés d’être moins préoccupés par le bien-être et devenir de leurs enfants que ne le serait l’Etat. Le fond idéologique derrière les restrictions promises semble être: «L’Etat sait mieux que les parents ce qui est bon pour leurs enfants.» A vos lecteurs de se demander s’ils sont d’accord ou non… ▅