La chute à domicile est la première cause de mortalité accidentelle des personnes âgées. La faute à des logements mal adaptés.

50% des plus de 65 ans ont déjà fait une chute à leur domicile et un quart en a été victime plus d’une fois. Des chiffres à ne pas prendre à la légère, notamment avec l’arrivée du papy-boom. Le nombre de personnes entre 75 et 84 ans va quasiment doubler d’ici 2030. Un vieillissement qui va forcément impacter l’immobilier. Et ce, de différentes manières. Selon certains, le papy-boom se traduira au cours de la décennie par une augmentation des décès et donc une augmentation de l’offre immobilière. Pour d’autres, le papy-boom est une révolution démographique qui nécessite pour l’heure une adaptation des logements.

Objectif : sécurité et confort à domicile

Même si les spéculations immobilières vont bon train, permettre à nos seniors de vivre le plus longtemps possible de manière autonome et sécurisée au sein même de leur logement est un véritable enjeu. Pour cause, si 10% des foyers déménagent chaque année dans l’Hexagone, les seniors sont pour leur part attachés à leur habitat. Lieu de toute une vie pour bon nombre d’entre eux ! D’ailleurs, 83% des Français le revendiquent : ils souhaitent rester vivre chez eux en vieillissant Et ce, même si le risque de chute à domicile à un âge avancé est une réalité qui coûte déjà 2 milliards d’euros, dont 1,5 milliard à l’assurance maladie. Sans oublier les 10 000 décès par an. Dès lors, quelle solution ? Aménager, rénover et adapter des logements souvent vieillissant à leurs occupants qui, malgré un dynamisme bien supérieur à leurs propres seniors, sont plus fragiles aujourd’hui qu’hier.

(1) Source : étude du CSA (Consumer Science & Analytics) et de la Fepem (Fédération des particuliers en France).