Monaco-Matin

Nice : ne plus traîner

Jonglés par Strasbourg lors de la dernière journée et moins performant­s depuis quelques semaines, les Niçois ont un défi de taille face à Rennes, la meilleure équipe française actuelle.

- VINCENT MENICHINI

Christophe Galtier en a dit beaucoup de bien mais à l’heure de retrouver Bruno Genesio, qu’il connaît depuis leur époque commune à Lyon (20072008) et qui a fait de Rennes la plus belle équipe de Ligue 1, l’entraîneur niçois a une féroce envie de lui jouer un mauvais tour. Comme ce fut le cas face à tous les « gros » que le Gym a affrontés depuis le début de saison. Or, ce sera tout sauf une partie de plaisir, cet après-midi, sur la pelouse du Roazhon Park qui fera le plein, lui, comme à chaque fois que les Rennais, brillants deuxièmes, jouent à la maison.

Pour le Gym, il reste deux matchs de championna­t (Rennes, donc, et Lens, le mercredi 22 décembre) pour basculer en 2022 avec l’ambition d’être un candidat au top 5, voire au top 3, au printemps prochain. Avec ce qu’il a montré en début de saison, c’est un objectif tout à fait dans ses cordes mais, depuis un peu plus

En l’absence d’Andy Delort, Amine Gouiri et Kasper Dolberg devraient débuter ensemble dans l’axe de l’attaque du 4-4-2 de Christophe Galtier.

d’un mois, l’OGC Nice a vu s’évaporer tout ce qui avait sa force, malgré un nul au Parc des Princes, contre le Paris Saint-Germain. Pour garder le contact avec ceux qui se disputeron­t le titre de vice-champion de France, il faudra d’abord résister à cette équipe rennaise, qui n’a perdu qu’un seul match sur les dix derniers qu’il a disputés en L1 et qui possède en la personne de Lovro Majer, acheté douze millions d’euros au Dinamo Zagreb, un joueur différent, esthète de la passe, qui n’a besoin de rien pour inventer des espaces.

Dolberg-Gouiri, trois mois après

Il y a aussi Martin Terrier, qui marque à chaque fois qu’il tire en ce moment, et Gaëtan Laborde, qui claque comme il l’a toujours fait avec Montpellie­r, même sans

Andy Delort. A Nice, les attaquants ne sont, eux, pas à la fête en ce moment. Amine Gouiri a passé plus de la moitié des deux derniers matchs sur le banc des remplaçant­s, ce qui était une erreur comme l’a reconnu Christophe Galtier. Quant à Kasper Dolberg, il reste une énigme à 20 millions d’euros, avec un dernier but datant de septembre, à Nantes, et une influence dans le jeu qu’il faut analyser à la loupe.

En Bretagne, le duo devrait débuter pour la première fois depuis trois mois dans l’axe, en l’absence de Delort, suspendu.

C’est donc le moment souhaité pour relancer leur histoire commune et de remettre l’OGC Nice dans le sens de la marche avant un 32e de finale de Coupe de France à Cholet et la réception de Lens, à l’Allianz Riviera, pour la dernière de l’année.

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