Monaco-Matin

FLEX-O réinvente

l’immobilier de bureau

- AGNÈS FARRUGIA afarrugia@nicematin.fr

FLEX-O, startup fondée en 2020 à Sophia Antipolis par Christophe Courtin, crée des espaces profession­nels que l’on peut réserver en quelques clics.

Au départ, un concept pas vraiment nouveau : le bureau à louer à la demande (flex-office). Pour travailleu­rs nomades, startups en devenir ou même pour celles et ceux à la recherche d’un espace de réunion pour quelques heures, équipé dernier cri. Une idée banale, qu’une fois encore le serial entreprene­ur et actuel pdg de FLEX-O, basée à Sophia Antipolis, Christophe Courtin, transforme en véritable expérience client 100 % digitale. Officielle­ment opérationn­elle le 1er mai au lancement de l’un de ses sites à Nantes, l’appli FLEX-O réunira tous les autres sites du groupe en un seul réseau interconne­cté.

Bientôt à Nice

Pour l’heure, Sophia Antipolis (immeuble Centrium), Nantes, puis un immeuble à Lille, un autre à Lyon, en seront dotés, et dans les mois à venir d’autres signatures entreront dans la danse, dont une à Nice. «2500m²de bureaux seront disponible­s à Nice, très bien placés. D’ici cinq ans, nous souhaitons réaliser une vingtaine d’ouvertures. » Tous les FLEX-O sont des espaces réalisés dans des bâtiments neufs ou réhabilité­s, tous certifiés au moins HQE (haute qualité environnem­entale). Les bureaux y sont disponible­s à l’heure, à la journée, la semaine, l’année... C’est quand on veut et surtout comme on veut. Parce qu’en plus de louer un bureau, on peut commander le service que l’on souhaite. Changer la couleur d’un bureau, faire porter un petit-déjeuner, ajouter des plantes... Tout se fait depuis l’appli, en quelques clics. « C’est la révolution que l’on propose avec ce concept. Comme un site de réservatio­n d’hôtel, mais pour des bureaux. Un énorme gain de temps. » Christophe Courtin veut aller loin mais surtout vite. Il a un virage à prendre en pôle position. Et il a su s’entourer. Arkéa, banque entreprise­s et institutio­nnels le suit. Elle met 10 M€ dans son projet (en dette corporate) et Christophe Courtin en met 5, de sa holding personnell­e. « De cette façon, je reste seul au capital de FLEX-O. C’est un montage peu banal. Je suis reconnaiss­ant à Arkéa de courir ce risque maîtrisé. Ils savent que Centrium, une fois achevé a été vendu en peu de temps pour 55 M€ et avant d’annoncer la levée, cinq investisse­urs frappaient déjà à ma porte. »

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(D.R.) Avec FLEX-O, Christophe Courtin a une longueur d’avance sur la façon de travailler de demain.

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