Le printemps japonais gagne la Principauté
Pour suivre la tradition de la floraison des cerisiers au Japon, une série d’ateliers et d’animations sont organisés dans le palace, au profit de la Fondation Prince Albert II
Phénomène climatique inédit : des cerisiers ont fleuri dans le lobby de l’hôtel de Paris !
Un décor plus vrai que nature installé dans le palace pour la célébration du Cherry Blossom. Un moment symbolique au Japon, qui marque le début du printemps, le retour des cerisiers en fleur et de la renaissance de la terre. Cette tradition, c’est un couple de résidents, Mayu et Eric Wittouck qui ont choisi de la présenter en Principauté avec une portée philanthropique.
« Mon épouse est la plus Monégasque des Japonaises et souhaite contribuer au rapprochement des liens entre Monaco et le Japon via des événements de charité », détaille Eric Wittouck, confiant que le printemps naissant était une fenêtre idéale pour évoquer la culture japonaise.
« Nous sommes à la période de floraison des cerisiers au Japon, c’est une grande fête inspirée par le shinto qui imprègne tout le Japon. et nous voulions faire participer Monaco à cette fête annuelle ». L’arrivée du printemps est célébrée au Japon par la contemplation des sakura (cerisiers en fleurs), symbole du côté éphémère de la vie. Et moment propice pour faire des voeux et des offrandes aux divinités.
Une portée caritative
C’est tout l’esprit qui plane dans le palace et qui ravit le présidentdélégué de la Société des Bains de Mer. « Nous cherchions des thèmes pour animer le patio, et celuici nous devions le faire l’an dernier, ca n’a pas été possible. Ca l’est cette année et c’est très réussi, espérons que ça plaira aux gens », glisse Jean Luc Biamonti. Outre l’esthétique, ce projet a une portée caritative. Les fonds collectés dans le cadre du Cherry Blossom seront reversés à la Fondation Prince Albert II notamment pour soutenir les projets de Beyond Plastic Med. Le vice-président de la fondation, Olivier Wenden, a salué «laconfiance et l’engagement » du couple Wittouck, qui soutient la fondation depuis longtemps.
Elle met aussi en lumière l’action de la fondation, pour permettre « de se poser des questions, d’arrêter d’opposer santé humaine, santé animale, santé environnementale. Et de trouver comment réinventer le monde pour des comportements plus éthiques et environnementalement responsables », espère Olivier Wenden.
L’esprit japonais, en place jusqu’au 10 avril à l’hôtel de Paris, se déclinera par une série d’ateliers créatifs et culturels, comme l’origami, l’ikebana et de la calligraphie autour des traditions japonaises.