Cherel : « Je ne fais plus de plans »
Fin novembre, Mikael Cherel était victime d’une chute à l’entraînement. Le Roquefortois percutait un chien sur le bord de mer cagnois et s’en sortait avec des fractures de la clavicule (droite), de trois côtes et un pneumothorax. Le grimpeur qui fêtera ses 35 ans demain connaissait alors la plus grosse blessure de sa carrière et entamait une période de rééducation. A ce moment-là, l’Azuréen d’adoption savait déjà qu’il ne pourrait pas être prêt pour le début de saison et envisageait une reprise de la compétition en avril, avec le Giro dans le viseur. Malheureusement, le coureur a dû changer ses plans et doit faire preuve de davantage de patience. Mercredi dernier, il s’est fait enlever ses broches et a donc dû couper « cinq jours avec le vélo. Ensuite je reprendrai par une semaine de hometrainer ».
Pour l’heure, l’ancien lieutenant de Romain Bardet n’a pas retrouvé la pleine mesure de ses moyens. « Je souffre d’une capsulite, qui m’empêche de récupérer l’amplitude normale de mon bras. Je peux rouler 3h-3h30, après l’épaule s’enflamme, j’ai des douleurs post-efforts. Je peux faire de l’endurance, mais pas tirer sur le guidon. Ce n’est pas viable de retrouver la compétition ainsi », évoque
Mikael Cherel ne reprendra pas la compétition avant le mois de mai.
le coureur d’AG2R-Citroën, qui multiplie les séances de kiné pour recouvrer son niveau. « C’est bien plus long que ce que j’avais imaginé, mais je ne peux pas revenir à 80 %. J’espère que je tiens le bon bout et que c’est une question de semaines ». Une chose est sûre, le Giro qui devait être à son programme s’élancera le 8 mai sans lui. « Je ne fais plus de plans, je pense à me régénérer, à redevenir un coureur. Je ne peux pas planifier de retour à la compétition pour le moment, ça ne sera pas avant fin mai en tout cas ». Une date reste quand même inscrite dans un coin de sa tête. Celle du lundi 24 mai, soit le jour de la première édition de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes, qui arrive à Valberg.