Toujours inquiet, le Gym
Sept points sur 9 possibles, le bilan est plutôt bon. Pourtant le Gym ne peut s’en satisfaire. L’opération comptable, le contenu collectif, les prestations individuelles, pas grand-chose de rassurant n’est revenu de Lorient. La perspective de recevoir l’OM, galvanisé par l’effet Sampaoli, l’est encore moins (samedi à 17 h).
Un calendrier dangereux
Nantes (18e, 27 points) reçoit Lorient (17e, 28 pts) le lendemain. Après son coup d’éclat au Parc des Princes, le barragiste a donc l’occasion de refiler le mistigri aux Merlus… avant de recevoir le Gym dans la foulée. Neuf points d’avance sur les Canaris, ce n’est pas un matelas confortable pour appréhender le pire des scenarii. L’Europe est un rêve oublié depuis déjà quelques semaines, la menace de la relégation est, elle, toujours présente. Pour l’instant fragile, mais elle est là.
Une animation offensive en berne
Des appels, des combinaisons à deux ou trois, de bons centres, de la percussion balle au pied… Même Lorient était plus fringant dimanche dans l’animation offensive. Kamara, Lees-Melou, Gouiri et Myziane ont collectionné les erreurs techniques.
Dolberg s’est battu, lui, mais s’est souvent senti seul, et surtout sevré d’occasion de but. Six tirs, dont deux cadrés, face à la deuxième plus mauvaise défense du championnat, c’est trop peu. Rony devrait revenir de blessure contre l’OM pour apporter une solution supplémentaire à Adrian Ursea.
Un effectif sans profondeur
Trouillet, Ndoye et Sellouki sont en revanche encore jugés trop tendres en interne pour entrer dans des matchs tendus. Quant à Bambu, qui a joué les piquets sur le but lorientais, le Brésilien n’a pas su saisir sa chance en l’absence de Todibo, qui a énormément manqué pour la sérénité collective, et de Daniliuc, infiltré 48 heures avant le match pour une douleur au pied. La succession de blessures est un souci cette saison, mais le plus inquiétant c’est que personne n’en profite pour émerger. Atal pourrait réintégrer le groupe aussi, samedi, mais le staff ne prendra pas de risque. Même à défaut d’avoir du choix.