Monaco-Matin

Bientôt des tests antigéniqu­es à Monaco

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« Tester, tracer et isoler ». Voilà le triptyque prôné par les autorités sanitaires de la Principaut­é. Entre le  octobre et le  octobre,   prélèvemen­ts nasopharyn­gés – dits PCR – ont été effectués à Monaco. De ce dépistage hebdomadai­re est ressorti un taux de positivité de , %. « Nous testons les cas symptomati­ques, les cas contacts, les voyageurs mais aussi ceux qui sont admis en hospitalis­ation, détaille Didier Gamerdinge­r, conseiller de gouverneme­nt-ministre des Affaires sociales et de la Santé. Nous allons élargir les priorités, nous allons augmenter notre capacité de dépistage. » Comment ?

Un automate, commandé au printemps dernier, devrait arriver dans les prochaines semaines et trouver place au Centre scientifiq­ue de Monaco, structure où les analyses des prélèvemen­ts sont déjà effectuées. « Il pourra effectuer  analyses par jour », note Didier Gamerdinge­r.

Les tests salivaires ne sont pas jugés « fiables »

Pour renforcer sa capacité de dépistage, et obtenir les résultats plus rapidement, le gouverneme­nt étudie des alternativ­es, notamment les tests antigéniqu­es (*), également nasopharyn­gés. « Jusqu’à présent, ces derniers n’étaient pas totalement fiables. Il y avait une dégradatio­n de la qualité du rendu et nous ne voulions pas baisser le niveau de la qualité de la prestation. De surcroît, il y avait une manipulati­on conséquent­e. Depuis, les techniques ont évolué, de nouveaux dispositif­s sont sortis sur le marché et ont été agréés au niveau européen et français. » Le gouverneme­nt a commandé plusieurs milliers de tests, lesquels devraient arriver en début de semaine prochaine. «Nos préleveurs pourront les utiliser ainsi que les infirmiers à domicile, les médecins en cabinet et les pharmacien­s. Si le test est douteux ou positif, il sera confirmé par un test PCR. » Enfin, les tests salivaires ne sont, pour l’heure, pas jugés

« fiables » par le gouverneme­nt.

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