Focus sur le monastère à Saorge
Sauf contre-indication de la préfecture, il s’agira probablement de la visite la plus inédite proposée sur le secteur pour ces 37e Journées européennes du Patrimoine. À 15 h, samedi, le public est en effet invité (en avant-première) à une visite de présentation des travaux de restauration de l’église Notre-Damedes-Miracles au monastère de Saorge. Antoine Madelénat, architecte en chef des Monuments historiques doit être présent – aux côtés des entreprises intervenant actuellement sur le chantier – pour faire le point sur les travaux déjà réalisés et évoquer les opérations de restauration qui restent à faire à l’intérieur de l’édifice.
Ancien QG des franciscains
Les spectateurs pourront bien évidemment échanger avec chacun de ces acteurs, afin d’en savoir davantage sur la nature de leur travail et ses particularités.
Pour l’histoire, un premier couvent de Franciscains Observantins Réformés fut fondé au-dessus du bourg fortifié de Saorge en 1633. Six ans plus tard, la commune attribue à ces derniers la chapelle Saint-Bernard – avant de les autoriser à construire un couvent en 1648. L’édification de l’église et du cloître démarre en 1661.
Entre 1760 et 1762, une première restauration est effectuée sur les bâtiments par le maître maçon Calderari, originaire de Lugano, qui en profite pour enrichir la décoration.
En 1794, l’armée française – qui occupe alors Saorge – chasse les moines. Les lieux leur sont rendus en 1824. Les franciscains finissent par quitter le monastère en 1903. Une dizaine d’années plus tard, en 1917, ce dernier est classé au titre des monuments historiques. En 1961, le domaine est finalement repris par l’État, qui réinstalle des franciscains entre 1969 et 1988. À leur départ définitif, le Ministère de la Culture décide de donner une nouvelle vocation au monastère : lieu de retraite… pour écrivains.
Réservation recommandée au 04.93.04.55.55. ou à l’adresse monastere-de-saorge@monuments-nationaux.fr
Le port du masque est obligatoire.