Leleux va retrouver toute sa liberté

Sénateur depuis , Jean-Pierre Leleux (LR) a décidé de ne pas rempiler. Il publie donc ce mois-ci son ultime journal parlementaire.

Il y retrace son activité au Palais du Luxembourg. Membre de la commission culturelle, il s’est tout spécialement dédié à la préservation du patrimoine, ainsi qu’aux questions liées à l’audiovisuel public. Celui qui fut aussi durant près de vingt ans maire de Grasse revient en outre sur son choix, fondé sur sa volonté de « permettre à une nouvelle génération d’accéder aux responsabilités civiques ». Mais également de retrouver du temps. « J’ai beaucoup donné et j’ai beaucoup reçu. Et j’avoue qu’une certaine fierté se mêle à ce sentiment. Mais, pendant toute cette vie, si prenante, j’ai dû laisser sur le bord de mon chemin d’autres passions qui me tenaient également à coeur, au premier rang desquelles ma famille. Par ailleurs, j’ai tant de projets personnels qui attendent, depuis si longtemps : écrire, lire, apprendre encore, faire de la musique. Lancer de nouvelles activités. Apporter autrement », explique-t-il, non sans lâcher une petite pique :

« Et puis je pourrai commenter, encore plus librement, la vie politique dont j’avoue ressentir parfois des dérives qui ne sont plus totalement en phase avec ce à quoi j’aspire. »

Brenier [dont le suppléant est Christian Estrosi], a déposé une proposition de loi visant à « renforcer les pouvoirs de police du maire, pour mieux épauler la police nationale dans ses missions ». « S’il pouvait accorder le statut d’agent de police judiciaire à certains policiers municipaux, écrit-elle, le maire serait mieux soutenu sur le terrain par des effectifs ayant de vrais moyens d’agir. »

L’agresseur d’un élu écope d’une amende

Un individu qui avait agressé l’hiver dernier un élu de Tourrette-Levens, le poussant sur le bas-côté alors que celui-ci l’invitait à ne pas procéder à un dépôt sauvage d’ordures, vient d’être condamné à  euros d’amende par le tribunal de police. Une condamnation perçue comme un signal plutôt favorable par les élus, dans le climat actuel de violence de moins en moins contenue à leur égard.

Gasiglia défend le Département

Bertrand Gasiglia, le nouveau maire de Tourrette-Levens proche d’Éric Ciotti, a livré ses réflexions au think tank Droite de demain. Il y défend, notamment, les départements, « échelon pertinent en termes de politiques publiques, de solidarité humaine et territoriale ». « Vouloir les supprimer, comme l’avait souhaité François Hollande, serait une erreur, dit-il… Ce fut sans doute aussi une des erreurs de Nicolas Sarkozy de régionaliser les politiques publiques déconcentrées de l’État, car cela a créé des structures trop éloignées du terrain. Les ARS, par exemple, ne répondent pas aux exigences de proximité et réactivité. Il faudra revoir la déconcentration de l’État pour que certaines politiques déconcentrées soient gérées à l’échelon départemental et non plus régional. » Dans ce même entretien, Bertrand Gasiglia invite par ailleurs à raison

garder dans le bashing actuel de l’État : « Il faut mieux décentraliser ou déconcentrer. Mais il faut également savoir recentraliser quand cela le nécessite, afin que l’État puisse à nouveau assumer fortement certaines missions. N’opposons pas l’État et les collectivités locales. »

Herrou bientôt en librairie

Cédric Herrou, l’agriculteur et symbole de l’activisme solidaire en faveur des migrants, publiera le  octobre, aux éditions LLL (les Liens qui libèrent), Change ton monde. Un titre encore provisoire pour un livre qui racontera ses révoltes et, en filigrane, comment un simple citoyen « peut changer le cours de l’histoire et du droit ».

L’appel sécuritaire et éducatif de Brochand

Pour le député LR Bernard Brochand, la crise sanitaire ne doit pas cacher l’urgence sécuritaire. Constatant une augmentation de faits divers «qui offrent un spectacle effrayant » ,le doyen de l’Assemblée appelle les pouvoirs publics à « agir au plus vite pour lutter contre cette gangrène qui attaque le coeur même de notre pays et terrorise une partie de la population ». Pour cela, il faut dit-il « renforcer notre police et notre gendarmerie en leur donnant les moyens d’intervenir, améliorer le fonctionnement et la rapidité de notre justice, faire enfin que chaque personne reconnue coupable exécute la peine qu’elle mérite, de façon systématique, en augmentant en parallèle la capacité carcérale et en multipliant si besoin les bracelets électroniques pour les auteurs de petits délits ».

Il invite par ailleurs tous les acteurs de l’éducation, enseignants et parents, à « se liguer contre toute forme de violence et éduquer les plus jeunes à ce qui est bon ou non », pour que «la jeunesse en perdition d’aujourd’hui ne devienne pas la délinquance de demain ».

Marianne attend ses prétendants 

Depuis trente-six ans maintenant, le concours des Marianne d’or, fondé par le Tropézien Alain Trampoglieri, récompense les collectivités les plus innovantes dans différents domaines, dont celui du développement durable désormais. Pour cette année, les dossiers sont à déposer sur le site marianne@lamarianed’or.com jusqu’au  octobre dernier délai.

A  balais passés, je viens de faire une abominable découverte : je suis un salaud de raciste ! Une sorte de Sarko du pauvre. Ben oui, franchement, l’idée qu’il fallait, toutes affaires cessantes et en se mortifiant à coups de trique, rebaptiser

Les dix petits nègres , ne m’avait jamais effleuré. Mais alors pas du tout. Comment ai-je donc pu vivre si longtemps dans pareille insouciance ?

Et je dois avouer que ce n’est pas tout. Je cumule d’autres tares : l’écriture inclusive m’insupporte et je continue à zyeuter les jambes-et-les-fesses des filles dans la rue. Un vrai violeur en puissance ! Un tel degré de honte sur mes épaules, peut-être devrais-je songer au suicide ? D’autant que mon cas s’est encore aggravé cette semaine : j’adore le Tour de France. Fol innocent, qui n’a pas pris conscience qu’il nuit gravement à la santé de la planète. Dire que je me pensais plutôt tolérant, philogyne et écolo. Raté ! Je tombe de très haut. Par chance, force redresseurs de torts veillent pour sauver le monde de sa noirceur.