Ruben Aguilar : « Encore plus motivé »
Transfuge de Montpellier à l’été 2019, Monaco a pu se féliciter d’avoir fait signer Ruben Aguilar. L’ancien Grenoblois se donne toujours à 100 % et ça ne risque pas de changer. Les impressions du défenseur latéral depuis le stage d’Opalenica.
Bonjour Ruben, comment as-tu vécu cette période si particulière du confinement ?
Au début, pas trop mal, j’étais à la maison avec ma femme et ma fille d’un an et demi, on a pu partager des moments, faire des choses que l’on n’a plus le temps de faire avec nos métiers. Après l’annonce du président d’un confinement prolongé jusqu’au mois de mai, on a pris un petit coup sur la tête. On avait envie de bouger, de sortir, je ne pouvais courir que sur tapis à la maison, au bout d’un moment c’était lassant. De plus, j’étais confiné à Eze, alors que ma famille (parents, frères.. )vità Grenoble. (Ruben a grandi du côté de La Côte-Saint-André).
Le fait de reprendre la saison avec l’ASM, le plaisir était décuplé ?
On avait tous hâte de reprendre, de retaper dans le ballon, de regoûter à notre quotidien de sportif. Effectivement, les retrouvailles avec le terrain, les coéquipiers ont fait énormément de bien.
« Au début, ça surprend »
Les restrictions sanitaires ont changé quoi dans le quotidien ?
Le staff médical met tout en oeuvre pour nous protéger et protéger nos familles. Au début cela surprend, il y a les tests PCR (dans le nez) qui sont un peu voire fortement désagréables et fréquents. Après on s’y habitue. Il y a aussi le fait que l’on arrive déjà en tenue d’entraînement pour ne pas avoir à se changer dans les vestiaires et que l’on ne prenne pas la douche sur place. Mais toutes les personnes qui ont repris le boulot ont des restrictions sanitaires. Il faut s‘adapter, c’est logique.
Comment se déroule l’ambiance du stage en Pologne ?
On vit bien, on a la chance de bénéficier de bonnes installations, c’est parfait pour travailler. Je peux vous dire que le groupe est content d’être ensemble. Les nouveaux s’intègrent bien et on a même fait chanter Franckie (le nouvel attaché de presse du club) mercredi soir. Honnêtement, il a assuré (rires). Il y a franchement une très bonne ambiance.
Quid de la méthode Kovac, que l’on voit très actif au milieu de ses joueurs lors des séances ?
Le coach est quelqu’un de passionné aussi, on voit qu’il est motivé, il nous explique ce qu’il veut obtenir de l’équipe. Technique, tactique, physique, il passe du temps auprès de nous, tous les ingrédients sont là.
La saison passée, tu as montré ta capacité d’adaptation, tu espères confirmer cette saison ?
J’espère faire beaucoup mieux, je pense que j’en suis capable. J’ai été pénalisé dans ma progression par des suspensions. Cette année, ma motivation est encore plus grande, j’ai la chance d’être dans un club ambitieux qui veut retrouver la scène européenne. J’ai envie de jouer le plus de matches possible, c’est le moment de confirmer et de montrer de belles choses.
À ans, dans un groupe rajeuni, as-tu déjà un rôle de cadre dans le vestiaire ?
Cadre, je ne sais pas mais si je peux accompagner les jeunes, les conseiller sur certaines choses, bien sûr je le ferai volontiers.
Ce match amical face à l’Eintracht, c’est une montée en puissance dans l’adversité ?
Oui, on va voir ce qu’on est capables de faire, on va essayer de mettre en oeuvre tout ce qu’on a travaillé, notamment ici en Pologne. Mais il faut faire preuve de patience. En tout cas, c’est une bonne chose de pouvoir se jauger, sans la pression d’un match officiel, face à une bonne équipe européenne.