Macron sur son rond-point

Emmanuel Macron est déjà dans l’après. L’après-municipales s’entend, passées depuis un moment par pertes et profits. Faute d’ancrage local, cette élection s’annonçait coton pour La République en marche. Elle va finalement tourner au fiasco, mais qu’importe. Dès lundi, le chef de l’Etat reprendra la main. Il tentera du moins, en puisant dans les cartes à sa disposition. Plusieurs options s’offrent à lui, sans qu’une panacée s’impose. Comme toujours lorsqu’il s’agit de se raccrocher aux branches, le casse-tête vire au tournis. Remanier ? Autour de qui et, surtout, pour quoi faire ? Trouver un Premier ministre aussi sympathique que l’actuel relève de la gageure. Sans parler du projet à caler ensuite, plus écologique, plus solidaire, sans semer en chemin les électeurs de droite qui constituent, aujourd’hui, le viatique macronien en vue de . Remaniement il y aura, c’est sûr. Mais il n’est pas encore acquis qu’il dépasse un toilettage dans quelques ministères sensibles aux locataires éreintés.

Un référendum, « Il serait pathétique que alors ? On sait par expérience la France se poutinise.

qu’ils génèrent, La démocratie est un legs pour le pouvoir,

davantage de trop précieux pour jouer avec. » sales surprises que de bonnes. Entre des questions sans intérêt et d’autres trop clivantes, le juste dosage est toujours délicat à définir, sans certitude de surcroît que les électeurs ne répondent pas de travers. Emmanuel Macron a encore tout le week-end pour trouver la martingale. On n’a, bien sûr, aucun conseil à lui donner. Ou plutôt si, un : il serait bon qu’il abandonne vite l’idée, évoquée avec des présidents de Région, de repousser