Villeneuve-Loubet : la vie commerciale reprend sur la Nationale
Tout doucement, depuis le déconfinement, la vie a repris le long de la Nationale 7. Même si l’avenir reste incertain. Rencontre avec quelques acteurs de cette scène commerciale. Christophe Claret, propriétaire d’Intersport : « Je n’ai pas hésité à rouvrir le 11 mai ; un commerçant n’a pas le droit d’avoir des peurs et des craintes, des interrogations beaucoup. La reprise a été extraordinaire : le mois de mai a rattrapé le chiffre d’affaires perdu durant le confinement. On est encore sur une bonne dynamique. La vente de matériel de musculationfitness a incroyablement augmenté. On tirera un vrai premier bilan fin septembre car les trois mois d’été sont très importants pour nous ».
Philippe Garin directeur de Lapeyre : « La reprise a été bonne, on s’en doutait un peu car les gens ont eu le temps, chez eux, de réfléchir à leur intérieur. Les commandes de placard marchent le mieux avec des commandes fermes. On a changé l’accueil des clients avec un service personnalisé et je pense qu’on va le garder ; en plus, c’est valorisant pour le personnel ». Amélie Larcade, responsable adjointe de Jacqueline Riu : « Pour l’instant, ça va. Nous sommes à 50 % du personnel. Du coup, nous avons modifié les horaires. Nous avons ouvert deux cabines d’essayage sur cinq et cela demande beaucoup de travail en plus. Il n’y a pas de promotions supplémentaires sauf qu’elles dureront plus longtemps Pour l’instant, nous n’avons pas trop de visibilité ».
Sophie Tosetto, responsable du magasin Orchestra : « La reprise a été intense, beaucoup plus que ce qu’on pensait. Le ticket moyen a augmenté. L’été, on marche beaucoup avec les touristes mais je pense que les locaux vont compenser cette perte prévisible. On tourne à 50 % du personnel ; on a changé les horaires et les vacances. On n’a pas mis de politique commerciale agressive, on va attendre les soldes ».
Cyrille Bouju, responsable de magasin la Maison d’Ursule :« Je n’ai pas hésité à reprendre car j’étais impatiente de retrouver une vie sociale. Aujourd’hui, nous tournons à 90 % des effectifs. Nous sommes contents de notre chiffre d’affaires ; au début, il y a eu une ruée sur les tissus pour faire des masques. Mais l’avenir est encore un peu flou ».