Projet Iconic à Nice : la structure de verre visible dès janvier
Les bases en béton du bâtiment dessiné par l’architecte star Daniel Libeskind sont finies. Place, dans les prochaines semaines, à un habillage exceptionnel
Àl’angle des avenues JeanMédecin et Thiers à Nice, des tours de béton s’élèvent. Et grandissent de jour en jour. « Mais qu’est-ce qu’ils vont nous faire ? » « C’est pas un truc en verre qui est prévu, normalement ? »
Les commentaires et les inquiétudes se multiplient. Car pour l’instant, la construction ne ressemble pas du tout à l’image de synthèse de l’ouvrage affichée sur les palissades du chantier. Mais c’est pourtant bien le projet Iconic, ou Diamant, avec son immense structure de verre, qui va s’élever à cet endroit, d’ici quelques mois. Un bâtiment dessiné par l’architecte new-yorkais Daniel Libeskind, qui accueillera notamment une salle de spectacle, un hôtel 5-étoiles, des bureaux et des commerces (lire ci-dessous).
Pour l’instant, pas de verre, car ce sont les fondations du bâtiment qui étaient jusqu’ici en construction, son noyau en quelque sorte, ou plutôt ses colonnes vertébrales, son squelette de béton. Celuici est terminé, ainsi que l’enveloppe de la salle de spectacle de 600 places sous terre. « Ces ouvrages en sous-sol sont très techniques, fait valoir la Ville. Le bâtiment repose sur des boîtes à ressorts afin d’isoler l’ensemble des vibrations générées par la SNCF et le tramway, et pour prendre en compte le risque sismique. À l’intérieur, la salle de concerts est conçue comme une boîte dans la boîte, permettant d’assurer la meilleure acoustique et de garantir l’absence de nuisances sonores. » À terme, la salle accueillera concerts, spectacles et one-manshows.
Squelette de béton, enveloppe vitrée
Les deux piles qui s’élèvent audessus du chantier sont donc «les noyaux structurels du bâtiment. Elles assurent la cohérence de l’ensemble et supporteront les contraintes structurelles du porte-à-faux exceptionnel imaginé par Daniel Libeskind », avance la Métropole. C’est sur ce squelette de béton que s’appuiera la charpente métallique du bâtiment, qui va commencer à s’élever à partir du début de cette année. Et sur laquelle le verre viendra se poser… « D’ores et déjà, du côté du parvis de la gare, un prototype de travail de la façade imaginée par Daniel Libeskind, mêlant verre et métal est en train d’être installé et sera dévoilé en janvier en présence de l’architecte », annonce la Ville. Les travaux d’édification de la charpente se termineront au printemps pour laisser la place à la construction des étages.