« Positif pour la F mais ce n’est pas de l’information »
Si la série a reçu des critiques très positives de la part des paddocks et du grand public, certains protagonistes de ce feuilleton, à l’instar des pilotes Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, regrettent que des rivalités aient parfois été exagérées. Que la « fictionnalisation du réel » ne respecte pas toujours la vérité. Certaines écuries ont même estimé être «mal payées de leur investissement » ,dufaitdeleur présence minime au montage. Croisé dans les paddocks, Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, largement affiché dans sa relation houleuse avec son homologue de Red Bull, réagit à Formula : Drive to Survive.
« Il y a des contre-vérités »
« Netflix est un bon projet pour la F, on a besoin d’exister avec les médias modernes et il n’y a pas mieux que Netflix qui permet de toucher le grand public et les jeunes. Après, le seul commentaire que je ferai, c’est que ce n’est pas de l’information. Les journalistes, c’est de l’info, avec des infos vérifiées et croisées avec une certaine forme de déontologie. Netflix, ils n’ont pas cette obligation, ce ne sont pas des professionnels de l’information. Le risque, c’est justement que les gens prennent ça pour de l’info. C’est du show, du divertissement. Il y a des contre-vérités qui sont présentées et qui me gênent un petit peu dans cette série. Mais globalement, c’est plutôt positif pour la F. Après, les bisbilles avec Christian Horner existent et il aime bien présenter les choses comme ça. C’est son choix et je ne suis pas d’accord. Mais ce moment ne correspond pas à la réalité de notre relation. » * Avec James Gay-Rees, salué pour son documentaire sur Ayrton Senna.