Météo : ensoleillement exceptionnel en septembre
Len’été a joué les prolongations septembre. Les conditions anticycloniques ont perduré sur tout le territoire, s’accompagnant de températures chaudes et d’un ensoleillement exceptionnel. Selon Météo France, sur la quasi-totalité de l’Hexagone, « le soleil a été extrêmement généreux » avec un excédent « de plus de 30 % sur une grande partie du pays », plaçant ce mois de septembre « parmi les plus ensoleillés avec septembre 1997 et septembre 1985 ». Côté pluies, « la pluviométrie a été très déficitaire avec ponctuellement des épisodes pluvio-orageux sur le sud et l’est du pays », (Photo Patrice Lapoirie)
note Météo France. En septembre, les températures sont restées « durablement chaudes en France au cours des six derniers mois », précisent les météorologues. Comme on a pu le constater en ce début de mois, l’été a décidé de jouer les prolongations pour notre plus grand bonheur : on relevait, hier, des températures avoisinant les 30 °C dans le Sud. Signalons que la France a déjà connu d’autres périodes chaudes de plusieurs mois consécutifs. « Depuis 1900, une telle succession de mois chauds a été observée seulement à sept reprises, analyse Météo France : en 1945, 1947, 2003, 2009, 2015, 2017 et 2018 » Toutefois dans les massifs montagneux, le mercure est bien descendu : il a gelé au Pic du Midi (2 880 m) dans les HautesPyrénées le 1er octobre ! «Dujamais vu depuis le début des relevés en 1878 », précise Météo France. Par ailleurs, en plaine, sur la moitié sud du pays, « plusieurs villes ont connu en 2018 leur mois de septembre le plus chaud, [notamment] Nice (depuis 1942) avec 23,1 °C ! » Une vingtaine de militants d’extrême droite ont envahi, hier, le siège de SOS Méditerranée à Marseille, à la veille d’une Journée européenne de mobilisation, en soutien à son navire de sauvetage l’Aquarius. L’action de ces militants se revendiquant du groupuscule Génération identitaires, qui ont brièvement occupé les lieux avant d’être interpellés et placés en garde à vue, a suscité de nombreuses réactions de condamnation à gauche – notamment le député de Marseille et chef de file de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qui a demandé « la dissolution des bandes d’extrême droite » –, tandis que des soutiens aux militants d’extrême droite se sont exprimés au Rassemblement national. Vingt-deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête de flagrance ouverte pour « violences volontaires et séquestration en réunion », a indiqué la police.