Nice: où est passé le chineur du cours Saleya?
Il a quitté en octobre son modeste logement de la rue Auguste-Gal à Nice, en n’emportant que ses lunettes et ses clefs. Depuis, plus aucune nouvelle, plus aucun signe de vie. Les policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire cherchent désespérément une explication à l’inquiétante disparition de Régis Caubel, 63 ans. « Il est parti de son appartement comme s’il allait revenir rapidement, puisqu’il a laissé son argent et son téléphone», précise un enquêteur.
Aucun mouvement sur son compte
L’homme, 1,77 mètre, mince, sans doute vêtu d’un blouson bleu, n’est jamais réapparu. Il avait la particularité de ne pas avoir de voiture, de se déplacer qu’à pied ou en transports en commun, notamment quand il se rendait en Italie, pays qu’il affectionnait. Des recherches de l’autre côté de la frontière n’ont pour l’instant rien donné. Régis Caubel, un homme discret dont la disparition inquiète. (Photo DR)
L’absence de mouvement sur son compte bancaire laisse supposer le pire. Les investigations laissent à ce jour ouvertes toutes les hypothèses :
suicide, mauvaise rencontre, règlement de comptes, différend commercial qui a mal tourné… Régis Caubel, célibataire, sans enfant, n’avait jusqu’alors jamais fait parler de lui.
Passion pour les tableaux
Son principal loisir était de fréquenter les brocanteurs et les antiquaires, de chiner sur le cours Saleya à la recherche de tableaux, sa passion. Son appartement en désordre était surtout rempli de livres d’art. Régis Caubel avait, semblet-il, peu d’amis. Il est décrit comme très économe, vivant chichement. Discret, il fréquentait néanmoins quelques bars de nuit où il nouait des relations masculines éphémères. Ses contacts avec sa famille, domiciliée dans l’Hérault, étaient limités. Son père est décédé récemment. Son frère souffre d’une grave malade psychiatrique. Toute personne pouvant apporter des informations sur cet homme est invité à contacter la police judiciaire de Nice au 04.92.17.24.10.