Contes : les garages Millo et Ippolito détruits par le feu
Les deux établissements ont été entièrement ravagés par un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi
L’odeur caractéristique d’un incendie était perceptible jusqu’à Nice hier matin. Un feu violent, a priori accidentel, a ravagé les garages Millo et Ippolito à Contes dans la nuit de mercredi à jeudi. Trente salariés sont affectés par le sinistre. Le lieutenant Pierre Binaud, qui a dirigé l’opération, était encore sur place hier matin : « A notre arrivée à 3h30, le bâtiment était entièrement embrasé », indique l’officier des sapeurs-pompiers. Le garage automobile Peugeot et le garage poids lourds Renault attenant ont été entièrement détruits. Les dix postes de travail (soit dix véhicules qui étaient en réparation) ont été réduits en cendres.
Quarante-six pompiers en action
Outre les sapeurs-pompiers de Contes, les casernes niçoises de Bon-Voyage, Saint-Isidore et Magnan ainsi que les centres de Tourrette-Levens et Lucéram ont envoyé des renforts. Quarante-six hommes ont mis en action cinq lances, dont une aérienne, pour éteindre le sinistre.
À 6h30, l’incendie était maîtrisé mais toute la matinée, des « points chauds » ont dû être arrosés par
les secours. « Dès 300 degrés, les pylônes métalliques cèdent et la toiture s’effondre », explique Pierre Binaud
devant un spectacle de désolation. Alors que le personnel vidait, hier matin, le local administratif qui a été sauvé des flammes, Jean-Jacques Millo, le fondateur de cette entreprise familiale, faisait front : « Il y a trente-deux salariés. En fin de semaine nous essaierons, dans la mesure du possible, de les répartir sur d’autres garages pour éviter le chômage technique. » Hier soir, la perspective d’un chômage technique était totalement écartée.
Un camion-citerne arrosé
Jean-Jacques Millo n’a pas d’explications sur l’origine du sinistre. Il y a dix ans, pareille catastrophe était déjà survenue. « C’est un bâtiment quasi neuf, aux normes, puisqu’il a quatre ans. On n’a pas non plus vu de signes d’intrusion .» Grâce aux réflexes des premiers intervenants, un camion-citerne de gaz a été rapidement arrosé et mis à l’écart. A lui seul, il aurait pu causer d’importants dommages. Les gendarmes de Contes sont chargés de l’enquête. Les techniciens d’investigation criminelle ont passé de longues heures hier à procéder aux constatations.