Londres, Milan, Lille : ce qui se fait ailleurs
Petit tour d’horizon des péages urbains qui existent déjà dans certaines villes européennes et des projets en cours.
Londres
s’adresse à tous les véhicules, du lundi au vendredi de à heures. Il s’agit d’un péage virtuel : les plaques d’immatriculation sont contrôlées par des caméras. Pour circuler dans la zone, l’automobiliste doit débourser environ euros. Et même de plus si le véhicule est jugé trop polluant (fabriqué avant ).
Stockholm
Dans la capitale suédoise, le péage urbain est en vigueur depuis , du lundi au vendredi de h à h . Comme à Londres, des caméras identifient les plaques d’immatriculation des véhicules entrants. Et le tarif varie selon l’horaire de , à , euros par heure. La facture est ensuite envoyée au propriétaire de l’immatriculation du véhicule.
Milan
Dans la ville italienne, le péage urbain existe depuis et est actif du lundi au vendredi, de h à h . Les résidents de cette zone bénéficient de passages gratuits par an, et paient ensuite leur ticket euros. Les autres doivent débourser euros par jour. L’accès reste totalement interdit pour les voitures les plus polluantes selon les normes européennes.
Lille
La capitale des Hauts-de-France planche depuis quelques années sur le « péage inversé », déjà en place dans plusieurs agglomérations comme à Rotterdam (PaysBas). Le principe, appelé « Ecobonus mobilité », consiste à rémunérer les automobilistes qui circulent sur les axes surchargés aux heures de pointe et qui sont prêts à changer leurs habitudes (autres types de transports, hors heures de pointe…). À Rotterdam, ces automobilistes volontaires touchent euros par trajet évité.