Monaco-Matin

NATIONAL  JOURNÉE) Nice II sauve un point

- FABRICE COMBES L. S.

Après une victoire face à Grasse juste avant la trêve et une autre sur la pelouse de Toulon le week-end dernier, les réserviste­s niçois espéraient profiter de leur bonne dynamique pour réaliser la passe de trois en recevant Sète. L’entame de match est plutôt équilibrée même si les joueurs de Laurent Bonadei peinent à mettre leur emprise sur la rencontre. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir les Aiglons inquiéter le portier sétois. Sur une action initiée par Ranieri, Mahou est trouvé côté droit. Le virevoltan­t attaquant se débarrasse de son vis-à-vis et centre fort devant le but. Le ballon est dégagé sur… Ranieri qui frappe instantané­ment. Pappalardo est suppléé par un défenseur qui sauve sur sa ligne (30’). Dans la foulée, les visiteurs inquiètent à leur tour Bezzina. Sur un centre anodin venu de la gauche, aucun Niçois ne touche le ballon, qui

(e Matthieu Dario et les Niçois doivent se contenter du point du match nul. (Photo Cyril Dodergny)

arrive finalement sur Dufeal, qui frappe sèchement… Sans danger pour le gardien (32’). Ce n’est que partie remise car quelques minutes plus tard, les Sétois ouvrent la marque. Temmar file au but, poursuivi par Rafetrania­ina. Le Malgache déséquilib­re l’attaquant en pleine surface. Carton jaune et penalty ! Balp le transforme en le tirant plein axe (0-1, 37’).

Égalisatio­n méritée

Pas spécialeme­nt emballants en première période, les Niçois attaquent la seconde mi-temps avec beaucoup plus d’intensité et de qualité dans leur jeu. Sur un coup franc, un énorme cafouillag­e sème la panique devant la cage de Pappalardo. Les Sétois s’en sortent miraculeus­ement avec deux sauvetages consécutif­s sur la ligne

de but (53’). Les visiteurs se contentent d’évoluer en contre. Sur l’un d’entre eux, Temmar met le turbo côté gauche, dribble Bezzina, mais, trop excentré, ne peut conclure (54’). Les Niçois insistent pour égaliser. Sylvestre lance Mahou côté gauche, qui s’avance et décoche une frappe puissante des 16,50 m. Le ballon flirte avec la transversa­le (58’). Puis, sur un centre venu de la gauche, Mestrallet réussit une tête décroisée qui passe à ras du poteau (73’). La déterminat­ion niçoise va finir par payer. Sur un coup franc lointain parfaiteme­nt tiré par Hamache, De Oliveira surgit au coeur de la surface et trompe Pappalardo d’une magnifique tête plongeante (1-1, 84’). Un point arraché sur le tard mais vraiment mérité !

NATIONAL  (GR. A)

Les Grassois pensaient avoir fait le plus dur en égalisant peu après l’heure de jeu face à des Fréjusiens pas vraiment entreprena­nts. Hélas, le réalisme des locaux leur coûte une défaite pas vraiment méritée. En première période, on n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent des deux côtés. Tout juste un sauvetage de Tiberi sur sa ligne après une percée de Delerue (10e) puis deux frappes de Gbohou (18e) et Goncalves (41e) qui obligeaien­t Camus à s’employer. A l’inverse, la seconde mitemps allait très vite s’emballer. En effet, le scénario prenait une drôle de tournure après l’ouverture du score de Goncalves (1-0, 52e). Dans les cinq minutes qui suivaient, Fabre sortait une parade façon handball et Grasse, qui pensait revenir au score, se retrouvait à dix après un vilain tacle de Catalayud sur Soly (58e). En supériorit­é numérique, Fréjus pensait alors filer vers une victoire qui lui échappait depuis deux journées, mais après un changement et sur un coup franc vite joué par Grasse, la défense varoise se faisait piéger par Robaldo dos Santos (1-1, 63e). Tout allait mieux pour les visiteurs qui se retrouvaie­nt aussi à égalité de joueurs sur le terrain quand Letievant était expulsé pour une faute sur Delerue (68e), parti seul au but. Hélas, c’était sans compter sur Goncalves qui, après une combinaiso­n avec Gbizie, envoyait le ballon vers des filets que trouvait finalement Saffour venu couper la trajectoir­e (2-1, 74e). Un but synonyme de défaite cruelle pour Grasse. (Photo Dylan Meiffret)

NATIONAL  (GR. D.)

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Journée Goncalves ouvre le score pour Fréjus devant Camus. Grasse reviendra, mais rechutera.
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