Une bûche d’enfer qui a ravi des centaines de gourmands
Antibes Ils étaient nombreux à partager la bûche géante de la commune libre du Safranier, hier. Nouveau succès pour cette 23e fête locale. Et record battu avec un gâteau de 15,23 mètres
Bon, pour un clapping digne de ce nom, il faudra repasser. Imiter les supporters islandais, qui ont applaudi avec ferveur leur équipe lors de l’Euro 2016 de football, était une bonne idée. Mais un exercice difficile à exécuter sans entraînement. Là n’est pas l’essentiel. Hier, la commune libre du Safranier à Antibes a une nouvelle fois mis la main à la pâte pour les habitants de la cité des Remparts. Sous la houlette des chefs d’orchestre JeanPaul Veziano et Christian Cottard, de nombreuses petites mains ont travaillé avec rigueur et minutie tout le week-end. Dès samedi, Irène, Andrée, Caroline, Paul, Jacqueline et même Enzo, 8 ans (ils étaient une quinzaine derrière les fourneaux samedi), ont mis les bouchées doubles pour offrir à plus de mille gourmands une part de bûche de Noël. Pour battre le précédent record établi l’an dernier à 15 mètres tout rond, il a fallu pâtisser avec assiduité. Ainsi, ce sont plus de 240 gâteaux de génoise qui ont été confectionnés, recouvert de plus de 30 litres de chantilly faite maison.
Plus de assiettes distribuées l’an dernier
C’est la 23e année que la commune libre du Safranier organise cette fête locale, où l’on vient partager un bon moment autour d’une bûche de Noël et d’un verre de vin chaud. « L’an dernier, on a distribué plus de 2 500 assiettes, raconte Paul Rougeron, président de la commune libre. C’est Noël. C’est un moment de partage. C’est la philosophie du Safranier. On essaie de perpétuer la tradition. » Au four et au moulin, JeanPaul Veziano chapeaute tout ce beau monde en cuisine et veille au grain. Hier, avec une fine équipe de pâtissiers, il a procédé à l’assemblage et aux décorations devant des centaines de personnes dont les yeux pétillaient de gourmandise. « On essaie de faire plaisir à tous. Et on se fait également plaisir à nous-même. De plus en plus d’anciens viennent et se régalent. La bûche de Noël, c’est tout un symbole. Pour nous, c’est l’occasion d’apporter une touche professionnelle à cette soirée qui est devenue une fête des yeux et du goût. » Une fois le décor planté, et avant que les lames des couteaux ne viennent découper l’immense entremets, il a fallu mesurer. Après un silence assourdissant, un ouf de soulagement : 15 mètres et 23 centimètres. Record battu ! Il ne restait ensuite, finalement, plus qu’à déguster l’une des plus vieilles traditions de Noël.