Contrôlés
Vaste opération de contrôle en mer, hier, sur le littoral azuréen. Les clubs de plongée et les plaisanciers ont eu droit à une piqûre de rappel.
Les clubs et autres associations emmenant du public en mer pour des activités de loisirs sont soumis à une réglementation aussi rigoureuse que sur terre. Sur les flots, les professionnels doivent se plier au respect d’un certain nombre de consignes. En jeu : la sécurité de tous. Ce mardi, une vaste opération de contrôle des activités nautiques a été menée sous l’égide de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), en collaboration notamment avec la gendarmerie maritime, la douane, la DDCS (Direction départementale de la cohésion sociale), la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), la DDPP (Direction départementale de protection des populations) et l’Unité littorale des affaires maritimes (ULAM). Les représentants des services de l’État sont ainsi partis à la rencontre des palanquées sur le littoral azuréen, de Nice à Menton.
Prise de conscience et de responsabilité
L’objectif : contrôler les professionnels, mais aussi les inciter à la prudence. Ils ont rappelé la règle d’or, véritable assurance-vie en mer, résumée en trois lettres : PEA, comme Préparation, Équipement et Alerte. Ils ont redit la marche à suivre en cas de problème : le numéro d’urgence pour les secours en mer est le 196, relié directement aux salles opérationnelles du CROSSMED à La Garde (Var) et en Corse. « Nous menons deux opérations de ce type au cours de l’été, confie Sylvie Dollé, conseillère d’animation sportive à la DDCS. Au fil des ans, nous avons vu les pratiques évoluer. Les établissements se sont mis en conformité avec la réglementation. On a assisté à une prise de conscience et de responsabilité de la part des professionnels. » Hier, peu de manquements à la réglementation ont été relevés. « Nous menons cette opération conjointe, parce que cela permet de contrôler différents aspects : le matériel, les documents administratifs, en passant par les conditions d’emplois des encadrants, d’où la présence de la DIRECCTE», note le commandant de la VCSM (vedette côtière de surveillance maritime) Vésubie, le major Hervé Wallerick, également chef de la brigade de gendarmerie maritime de Nice.
Des conséquences parfois dramatiques
Les règles afférentes à la pratique de la plongée sous-marine sont strictes et leur non-respect peut engendrer des conséquences parfois dramatiques. « Nous vérifions les profondimètres des plongeurs. Car la profondeur de descente dépend des diplômes que possèdent (ou non) les clients », poursuit le major Wallerick. Ce point de contrôle est primordial, car des accidents de plongée, souvent liés au non-respect des paliers de décompression, surviennent régulièrement. Alors en vacances, on laisse de côté le stress du quotidien, mais certainement pas les bonnes habitudes, ni la vigilance...