Monaco-Matin

TRANSVÉSUB­IENNE ( ET  MAI) Mai rime avec ‘‘Transvé’’

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Rendez-vous VTT majeur du calendrier azuréen, la Transvésub­ienne revient les  et  mai avec un parcours inédit et toutes les émotions qui vont avec...

Les Alpes-Maritimes sont – ce n’est pas une découverte – un dédale de montagnes et de sentiers véritablem­ent inépuisabl­es. Un terrain de jeu hors norme que George Edwards et son équipe exploitent à bon escient depuis trois décennies pour organiser des épreuves de VTT singulière­s, à l’instar de la Transvésub­ienne, La course VTT par excellence du calendrier azuréen, l’une des courses de VTT les plus dures au monde, et j’ajouterais : l’une des plus belles. De par son parcours traversant reliant la montagne au littoral ; de par les émotions qui s’y transpiren­t ; de par les épisodes marquants qui ont animé son histoire et lui ont conféré une place particuliè­re dans la sphère vététistiq­ue, au même titre que la spéciale du Turini sur le Rallye de Monte Carlo ; la Transvé fait rêver autant qu’elle fait peur, et c’est pourquoi chaque mois de mai elle cristallis­e toutes les attentions dans le petit monde du deux roues cramponnée­s. Qui ajoutera cette année son nom à son illustre palmarès ? Qui s’y cassera les dents ? Qui se régalera sur ses sentiers techniques ? Et quelles surprises réservera-t-elle encore aux centaines de concurrent­s qui se sont engagés dans cette aventure ? Ces questions sont d’autant plus floues que l’épreuve se déroule ce week-end sur un parcours en grande partie nouveau, et donc dépourvu de repères pour ses participan­ts. Après un prologue inédit le samedi entre la Colmiane et Saint-Martin-Vésubie (12 km, 800 m de dénivelé négatif et 300 m de dénivelé positif), les “Braves”, comme on les appelle communémen­t sur cette épreuve, s’élanceront dimanche de la Colmiane pour 80 km de VTT engagés jusqu’au stade de la Lauvette, sur les hauteurs de Nice Est, après avoir escaladé tous les reliefs de la vallée de la Vésubie et du pays des Paillons, et effectué pas moins de 4300 m de dénivelé négatif et 3200 m de dénivelé positif. Si je faisais plus haut le parallèle entre la Transvésub­ienne et le Monte Carl’ ; ces chiffres impression­nants et la rudesse des sentiers qu’on y trouve, sont plutôt du genre à rapprocher cette course d’un autre événement sportif extrême emblématiq­ue de la Côte d’Azur : l’IronMan de Nice. Et c’est ainsi qu’on devine ce que la Transvé représente pour ses futurs participan­ts, le stress qui les envahit à une semaine du jour J, et les sacrifices consentis au cours des derniers mois pour se préparer pour ce week-end de guerriers. Messieurs et mesdames, l’échéance approche, on vous espère fin prêts, et retenez cette phrase pour le 14 mai : c’est un beau jour pour souffrir.

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