milliards !
À l’heure où les politiciens se règlent mutuellement leurs comptes, ceux de la Nation n’ont jamais été plus catastrophiques. De milliards en , l’ardoise est passée aujourd’hui à milliards. Ce qui représente milliards d’intérêts à payer chaque année. À condition que les taux des emprunts ne remontent pas. Tel est le résultat (prévisible) d’une augmentation régulière des dépenses non financées, décidée par un régime qui ouvre tout grand un porte-monnaie de plus en plus vide à chaque revendication pour peu qu’elle s’accompagne d’une manifestation sur la voie publique. milliards! Un endettement sept fois plus élevé que celui de la Grèce moderne que nous reprochons tant aux lointains successeurs de Périclès. milliards! Alors que, depuis ans, l’impôt était devenu confiscatoire, soi-disant pour parvenir à rembourser ce que nous devions. milliards! Un passif qui ne s’embarrasse plus des garde-fous mis en place par Bruxelles mais qui, apparemment, n’inquiète aucun candidat à la présidentielle, puisque les plus économes ou les moins démagogues promettent seulement de réduire le déficit annuel. milliards! Je rappelle pour mémoire qu’un cadre supérieur sollicitant un prêt personnel correspondant à une année de salaire a autant de chance de l’obtenir de son banquier que les Terriens apeurés par le réchauffement climatique de sortir du système solaire. 1. Note de la rédaction : en valeur absolue (environ 320 milliards d’euros). En valeur relative, la Grèce est endettée
à hauteur de 180 % de son PIB, contre 96 % pour la France.