« Je me sens très bien ici »
Une des références du Grand Prix, Laurent Guillet est le seul cavalier à avoir remporté à trois reprises cette épreuve. Entretien.
Pourquoi venir à Cagnes-sur-Mer ? Parce que c’est une bonne tournée qui est très agréable. J’apprécie la piste notamment pour sa taille mais également parce que je la trouve intéressante pour les chevaux qui n’ont pas forcément l’habitude de sauter sur des pistes aussi grandes. Mais, d’une manière générale, on est très bien accueillis donc c’est positif. Et puis on est à proximité de l’aéroport, ce qui est un avantage considérable pour nous.
Comment intégrer la compétition ? On doit passer par des qualifications parce qu’il y a plus de cavaliers que de places disponibles. C’est bien et pas bien à la fois parce que, sur des tournois de début d’année, on traverse toute la France pour se préparer pour le reste de la saison donc, quand on ne se qualifie pas, c’est frustrant. Mais c’est ce qui fait la difficulté du Grand Prix. Comment on se prépare à un événement comme le GPA ? C’est un travail de longue haleine. Un travail de tous les jours avec beaucoup d’exercices sur le plat. Il faut faire évoluer ses chevaux en s’associant avec différentes personnes. Chaque concours est un éternel recommencement. On essaie de faire mieux à chaque fois tout en progressant. Je me sens très bien sur ces pistes, les chevaux aussi donc je pense que c’est primordial et ils le ressentent. Après, comme dans tous les sports, il faut un peu de réussite et de chance mais surtout l’envie de gagner, c’est très important. Cette année c’est un peu particulier parce que je vais faire trois fois le Grand Prix, mais avec trois chevaux différents. La première semaine, je serai avec deux chevaux de neuf ans pour les préparer et la dernière semaine je serai avec mon meilleur cheval, donc on est encore dans une phase de préparation depuis le début de l’année. On essaie d’avancer doucement pour, qu’à la fin, ils sautent de plus en plus haut.