Monaco-Matin

« J’ai envie de rester »

Prêté avec option d’achat par le Dynamo Kiev, Younès Belhanda ne cache pas son désir de prolonger l’aventure avec le Gym. Ça tombe bien, Lucien Favre compte sur lui pour le futur

- V.M.

Sagement assis sur sa chaise haute, crête soignée, sourire inaltérabl­e, Younès Belhanda n’a laissé planer aucun doute sur ses intentions futures, hier en conférence de presse. « Bien sûr que j’ai envie de rester à Nice, dans un projet ambitieux comme celui- ci, a- t- il lâché, sans faux-semblant. Ici, il y a tout ce qu’un joueur recherche. Le club est en train de monter, le cadre de vie est beau, un nouveau centre d’entraîneme­nt va être inauguré (cet été, ndlr), on est 3e... » Voilà qui a le mérite d’être clair, ce qui n’est pas toujours la norme. Prêté par le Dynamo Kiev, Belhanda fait l’objet d’une option d’achat àneuf millions d’euros. Une coquette somme que les dirigeants niçois espéreraie­nt négocier à labaisse dans les prochaines semaines. Selon nos informatio­ns, ces derniers auraient entériné la décision d’essayer de garder l’internatio­nal marocain qui n’a pas démenti.

Favre : « Envie de le garder »

« Ils veulent peut-être discuter avec le Dynamo Kiev mais je ne sais pas à quel stade ils en sont. J’ai une option d’achat... Les dirigeants ont les cartes en mains. S’ils estiment que je suis bon, ils lèveront l’option. » Justement, en terme de statistiqu­es (3 buts, 3 passes décisives en Ligue 1), Belhanda a encorede lamarge. Il le sait. « J’estime que je peux être encore meilleur » , Younès Belhanda espère que Nice se mettra d’accord avec le Dynamo Kiev dans les semaines qui viennent.

avance-t-il, tout en délivrant quelques arguments en guise de défense. « Je ne joue pas à mon poste habituel, qui se situe derrière l’attaquant. En étant sur le côté gauche, je me retrouve moins souvent devant le but, du coup, ça se ressent sur mes

stats. Mais je suis à la dispositio­n du coach. Tant que je suis sur le terrain... » Avec Lucien Favre, la relation de confiance a débuté dès le premier jour. A chaque fois qu’il est lancé sur le sujet Belhanda, le technicien suisse ouvre les yeux

en grand, effectue un rictus et déverse des tonnes de louanges. Pourquoi tant d’amour ? « Parce que c’est un très bon joueur, tout simplement », nous a-t-il rétorqué. Mais encore : « C’est un élément important, bien sûr qu’on a envie de le garder. Il peut jouer neuf et demi, sur le côté même s’il est moins à l’aise. Mais grâce à lui, on peut maintenir un certain équilibre. Rappelez-vous son but à Guingamp. C’est un cadre de l’équipe sans aucune discussion. »

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