TOP ( JOURNÉE) Toulon croqué par Lyon
Dominé dans les phases de conquête par des Lyonnais affamés, le RCT s’est logiquement fait manger par le LOU hier après-midi
Il y a des jours à ne pas mettreunvrai Toulonnais dehors… Hier, l’hiver est brutalement tombésur Lyon à l’heure dumatchet le froid asemblé anesthésierdes Varois qu’on attendait un peu plus investis et virulents devant. Àl’inverse, les hommes de Pierre Mignoni ont évolué comme sur un nuage et se sont taillé la part du lion, dansuncombatquiarapidement tourné en leur faveur. Pris dans l’agressivité, les Toulonnais n’ont jamais vraiment existé dans ce match, concédantbeaucoup trop de fautesetdepoints pour pouvoir espérer mieux. Mike Ford expliquera plus tard qu’on joue comme on s’entraîne, mettant l’accent sur des séances ratées en milieu de semaine dans les secteurs de la toucheetde la mêlée… Porté par ses avants depuis plusieurs matches, le RCT n’a pu, cette fois, compter sur eux (au moins 8 touches et quatre mêlées perdues). La faute à des Lyonnais performants en conquête, bien sûr, mais pas seulement. Les Fearns, très en vue hier après-midi, et autrePuricelli, toujours aussi à l’aise en tou- e che, n’avaient pas vraiment besoin d’un coup de moins bien des Toulonnais pour briller. L’envie était clairement de leurcôté. Et la réussite aussi. Vermeulen, qui avait pourtantgagné le toss, leuraainsi laissé le choix de jouer avec le vent en première mitemps, cequi s’est révélé catastrophique: « Démarrer avec le vent, c’était plus facile pour nous. Ils ont eu deux échecs au pied en première mi-temps et ça nous a bien aidés. Finalement, ça a eu une grosse incidence, parce que le vent est tombé en deuxième mi-temps » , reconnaissait Fred Michalakaprèscoup.
Rien n’a tourné rond
Lui aussi était dans un bon jour, comme si tout devait sourirehier au Lyonnais, et il n’a pas manqué d’enquiller toutes les pénalités qui se sont présentéesàsaportée. Toulon, mené 12-3 puis 19-3 à la suite d’un essai d’Ivaldi consécutifàunballon porté, a bien failli revenir au score sur une pénaltouche à la 39e minute. Mais Orioli s’est alors fait contrer et, sur le temps de jeu suivant, c’est Dominés dans tous les secteurs, notamment en touche et en mêlée, les Toulonnais n’ont jamais existé, hier, dans le froid lyonnais.
encore Lyon qui a marqué alors que Suta était averti (22-6, 40e). Non, décidément, rien ne voulait tourner rond hier chez les Rouge et Noir du RCT. L’entamede la seconde période ne fit que confirmer l’énergie en plus des hommes de Mignoni. Encore capables d’accélérer et de contrer parfaitement les velléités toulonnaises pour tuer le match en force dès la reprise (27-6, 54e). Le reste n’aura plus vraiment d’intérêt, même si le RCT, vexé et en supériorité numérique, parvint quand même à réduireunpeu la facturesur un joli ballon porté (27-13, 70e). Notons quandmême les premiers pas d’Ayumu Goromaru enRouge et Noir. Rentré en jeu à la 55e minute, le Japonais n’a ni tremblé, ni démérité. Mais c’est à peu près tout ce que l’histoire retiendra de ce match tout simplement raté par les vrais Toulonnais...