Une journée en campagne
LE SOUTIEN
Bonneprise pour Manuel Valls. Le Premier ministre, qui cache de moins en moins ses ambitions présidentielles, a reçu hier le soutien – conditionnel – du ministrede laDéfense, JeanYves Le Drian. « Si d’aventure le président de la République estimait ne pas devoir se présenter, alorsàmon avis Manuel Valls serait naturellement, [...] évidemment [...], lemieux placé pour assurer cette fonction » , adéclaré hier matin, au Grand Rendez-vous Europe / Les Échos / iTélé, celui qui fait par- tiedu cercle restreint des intimes de François Hollande.
LA PHRASE
Ilabeauêtre, d’après les sondages, relégué sur la troisième marche du podium, François Fillon y croit. « Ma conviction depuis le début, c’est que je serai au second tour [de la primaire de la droiteet du centre]. Je le sens par rapport à des capteurs de terrain » , a-t-il déclaré hier dans l’émission « Questions politiques ». Il a toutefois reconnu, dans lemême temps, que touteprédiction était hasardeuse, car « personne ne sait quel est le corps électoral de la primaire » .
L’IMAGE
Certes, utiliser la modernité (au risque de pratiquer un jeunismeàoutrance) pour ringardiser ses adversaires est plutôt, justement, une... vieille tactiqueenpolitique : de l’exploitation, par ses adversaires, du terme de « mulot » par Jacques Chirac pour désigner une souris informatique, jusqu’à la méconnaissance, par Nicolas Sarkozy, du site Le Bon Coin... Mais dans le genre, la dernièreoffensive, signée de l’équipe de « NKM », n’y vapas par quatre chemins. On vous laisse juges !