Un recrutement ciblé en septembre

Ils sont trente-cinq à porter l’uniforme orange, frappé du blason mentonnais. Tous habitent à moins de quinze minutes du bateau pour appareiller le plus rapidement possible, en cas d’urgence en pleine mer. Des interventions possibles  jours par an,  heures sur  pour ces bénévoles âgés de  à  ans. Alors, ils alternent les gardes de vingtquatre heures. Des sacrifices qui peuvent vite se muer en une contrainte si l’équipe s’avère restreinte en nombre. Alors pour y pallier, le président de la station, Frédéric Perrier, va lancer une grosse campagne de recrutement en septembre, à coup d’affiches ciblées. «Ma vision de président sur ce mandat de six ans est d’avoir un équipage plus jeune», confie ce marin et skipper. On va cibler notre campagne sur les jeunes actifs et la gent féminine. Nous n’avons que deux femmes à Menton. Sur l’affiche, on va faire voir tous les aspects d’une équipe. Nous n’avons pas besoin d’avoir des marins confirmés.» Une fois séduites, les nouvelles recrues bénévoles seront formées pendant plusieurs mois. «On apporte une formation qui tend à la professionnalisation mais on ne forme pas à un métier. Cela passe par l’utilisation d’un bateau, les techniques de secourisme comme la réanimation ou le conditionnement de blessé, la mécanique, la radio. Seules les compétences et l’attitude comptent, pas les conditions physiques.» (1)Mandatquipeutêtreremisenquestion chaque année par un audit.