Voix du Jura

Maître chocolatie­r et pâtissier, il propose des séances de cuisine pour apprendre à préparer des desserts

- • IG (CLP)

Didier Maîtrejean donne des cours de pâtisserie. Ce formateur n’est pas un inconnu à Poligny : il a tenu la boutique «‰Au plaisirs sucrés‰» dans la grande rue. Maître chocolatie­r et pâtissier, Didier Maîtrejean a eu envie de voir du pays et il est parti en direction de l’océan. Il n’était pas en retraite comme beaucoup le croyaient. Il a vendu son magasin pour en rouvrir un de l’autre côté de l’Hexagone.

Le Jura lui manquait-il ?

« Mon épouse avait le mal du pays » , avoue- t- il, sans dire si son Jura lui manquait à lui aussi ! Alors il est revenu, mais pas question de rouvrir un magasin sur Poligny avec les contrainte­s que cela suppose.

Au départ de cette activité-ci, il se rendait au domicile des personnes qui le sollicitai­ent. Mais si cette formule convenait aux familles pour réaliser le gâteau souhaité, il devenait difficile de répondre aux demandes grandissan­tes.‰

Un nouveau projet

En avril, Didier Maîtrejean s’est installé dans un magasin vide dans la rue Travot, juste deux petite salles en enfilade. Il se souvient des ateliers qu’il faisait à l’associatio­n de la Séquanaise pour initier les adhérents à la pâtisserie. « Pourquoi ne pas faire la même chose mais ce seraient les stagiaires qui se déplacerai­ent ? » s’est- il demandé.

Il a alors organisé l’espace de travail « comme à la maison », dit-il, car c’est important que les stagiaires trouvent les mêmes conditions pour pouvoir refaire à domicile ce qu’ils ont appris.

Cuisinière­s et fours, réfrigérat­eurs, étagères, tout est disposé de façon à ressembler à une cuisine familiale. Même le plan de travail n’est pas en inox, ce qui oblige les participan­ts à utiliser des dessous de plat pour les plats chauds, comme à la maison.‰

Par contre, les récipients mis à dispositio­n sont profession­nels : des «‰culs de poule‰» des casseroles, des fouets, des balances précises qui permettent aussi d’apprendre à faire la tare. Tous les produits utilisés peuvent être retrouvés dans les commerces du secteur. Et la qualité est une des conditions imposées pour réussir le dessert choisi.

Des stages sur inscriptio­n

Les desserts sont réalisés en groupes de six personnes, sur inscriptio­n. Les participan­ts peuvent faire des suggestion­s de dessert, mais en général, le pâtissier impose une création collective de saison. Le samedi 25 mai, il a proposé des macarons à la framboise en forme de coeurs, pour la fête des mères. Douze personnes étant inscrites, deux séances de deux heures et demi avaient été programmée­s. Le 8 juin, pour la fête des pères, ce sera un gâteau aux fraises et le 13 juin, un gâteau revisité au chocolat avec son praliné croustilla­nt.

Pour s’inscrire à ces stages, il faut avoir plus de 16 ans et payer le tarif de 50 euros par personne. Tout est compris : matériel, ingrédient­s, fiche recette. Il faut juste apporter son tablier et une boîte pour emporter le dessert.‰

Un succès qui grandit

Depuis l’ouverture de ces ateliers, sept personnes le suivent fidèlement et ne voudraient pas laisser leurs places. Pour l’instant, les cours ont lieu deux à trois fois par mois. Avec ce succès, leur nombre pourrait bien augmenter à l’avenir. Didier Maîtrejean répond également aux demandes de clients pour des réalisatio­ns sucrées ou salées.‰

■ Renseignem­ents au 06 95 33 75 80.

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