La Maison de la Jeunesse et de la Culture va refaire le plein d’activités et animations
La Maison de la Jeunesse et de la Culture a tenu son assemblée générale. Elle s’apprête désormais à réorganiser son catalogue d’activités. Il y aura des nouveautés, non dévoilées pour l’instant. Celles qui fonctionnent bien seront reconduites.
A la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC), il y aura des nouveautés à la rentrée, mais elles ne sont pas encore annoncées : « On attaque la saison prochaine qui démarre en septembre 2024 et va jusque juin 2025. Le temps des préparations s’ouvre maintenant » , explique Pierre-Olivier Laulanné, directeur de la structure. « On reconduit en général tout ce qui est demandé, ce qui fonctionne bien... donc pratiquement tout ». Et certaines formulent évoluent en cours de route.
On reconduit en général tout ce qui est demandé.
La MJC, c’est une association d’éducation populaire dont l’une des missions est d’agir pour l’accès à la connaissance, aux savoirs et à la culture.
Elle propose donc de nouvelles activités afin d’étendre ces accès au plus grand nombre : des activités artistiques, culturelles, sociales et sportives, à tout âge de la vie.
Des activités à l’essai
« On essaie de trouver des animations un peu innovantes et pointues, et parfois ça ne marche pas » poursuit le directeur. « Par exemple, cette année, on a présenté de la danse indienne et du yoga pour les enfants, mais ça n’a pas pris » , précise Annie Abriel, co-présidente de la MJC. « En revanche, la langue des signes a très bien fonctionné ! »
La MJC fait des essais, propose des formules différentes pour savoir ce qui peut plaire aux adhérents. « Nous avons fait une initiation aux vins avec un éducateur qui travaille sur l’éduction au goût, et ça a été un gros succès, donc nous allons recommencer », poursuit-elle.
Des animations et des activités
Il y a des activités à l’année que les adhérents paient, en plus de leur cotisation annuelle, et d’autres animations qui sont gratuites, comme « le plan A sur l’écologie, la cuisine, l’initiation aux vins, les rendez-vous contes, la philosophie... Ce sont des moments de convivialité, de rencontre, de citoyenneté vivante, à laquelle nous tenons énormément. » Les activités proposées sont si nombreuses qu’elles ont lieu dans dix lieux différents, dont trois dans les locaux de la MJC.
PIERRE-OLIVIER LAULANNÉ, directeur de la MJC
Une bonne dynamique dans le bénévolat
La MJC compte plus de 100 bénévoles, répartis sur les différentes activités proposées, ponctuellement et à l’année, aux côtés de 20 salariés. En
personnens tout, ce sont 125 personnes qui s’investissent, dont 30 bénévoles qui sont responsables d’activités. Si la MJC ne souffre pas du manque d’engagement comme la plupart des associations, elle n’a pas trop d’aide non plus.
« Il y a une bonne dynamique en termes de bénévoles, et on souhaite l’élargir : on essaie de sensibiliser les personnes à l’intérêt, au plaisir qu’il y a à être actif au sein d’une association et pas seulement en être consommateur » , explique Annie Abriel.
Ce sont des moments de convivialité, de rencontre, de citoyenneté vivante, à laquelle nous tenons énormément.
« Nous sommes une asso. L’engagement bénévole permet de dégager du service à la population. Une MJC, c’est une organisation spécifique différente d’une entreprise ou administration » , souligne le directeur.
Les finances, un exercice de compromis
La MJC rencontre toutefois une grande problématique commune aux associations : l’équilibre financier sur base d’un financement suffisant. « Il nous faut maintenir les activités à des prix raisonnables mais permettant à la fois notre équilibre. Il y a un compromis piloté en conseil d’administration » , poursuit la co-présidente. « Nous sommes en partie financés par des subventions, les cotisations des adhérents et les activités qui peuvent générer des revenus, comme les ateliers pédagogiques, les stages, etc. », précise Pierre-Olivier Laulanné.