Deux décès accidentels
Il avait été trouvé sous le porche d’un immeuble de Lonsle-Saunier, gravement blessé à la tête et baignant dans une mare de sang. Âgé de 37 ans, Nicolas Amidieu est décédé des suites de ses blessures au centre hospitalier de Besançon, le jeudi 7 novembre. Mais ce n’est que la semaine dernière que l’hypothèse de l’agression semble avoir été écartée par les enquêteurs, même si le procureur de la République a demandé des analyses complémentaires.
C’est rue Sebile, vers 4 h 30 du matin, que le malheureux a été découvert au bas de l’escalier menant à son appartement. Il aurait chuté dans l’escalier et se serait gravement blessé à la tête. Lors de son autopsie, un oedème pulmonaire a également été découvert, sans qu’il ait été établi si celui-ci a été consécutif à la chute ou cause d’un malaise ayant entraîné la chute. C’est cette « chronologie » qu’aimerait connaître le procureur de la République avant de classer le dossier.
Cette affaire soulève aussi le manque d’assistance auquel a dû faire face la victime, qui est restée quatre heures à terre avant d’être secourue, alors que deux voisins l’auraient vu ou entendu. Mais la première en sortant de l’immeuble l’a pris pour un ivrogne échoué là, comme cela arrive parfois, tandis que le second a juste entendu des bruits de respiration et s’il a passé un coup de fil au commissariat pour signaler la chose, visiblement, celui-ci n’a pas été suffisamment circonstancié pour entraîner une intervention.
Un autre décès accidentel s’est produit la semaine dernière dans une exploitation agricole de Commenailles : alors qu’il faisait monter une vache dans une bétaillère, Pierre Paris, un homme âgé de 61 ans employé de l’entreprise Compagnon de Louhans, a été tué, lundi 13 novembre en fin d’après-midi. Alors qu’il supervisait depuis la plate-forme du véhicule l’embarquement des animaux, il a reçu le coup de sabot en pleine poitrine. Sonné par le choc, il s’est vite écroulé pendant que les secours étaient appelés. À leur arrivée, il n’a pas pu être réanimé.