N. Dupont-Aignan en campagne dans le Jura
Crédité de 5 à 7% des intentions de vote dans les sondages, le candidat du parti Debout la France Nicolas Dupont-Aignan explique que le chiffre qui lui importe est celui-ci du nombre de Français qui n’excluent pas de glisser son nom dans l’urne en mai prochain. Ils seraient 21%. Qu’est-ce qui lui manque pour passer du premier chiffre au second ? De la notoriété. « Voilà pourquoi je me déplace », confiait-il jeudi, sur le salon Made in Jura, où il a commencé. Comme personne n’avait pris la peine de l’accueillir, c’est lui qui a dû se rendre jusqu’au stand du Grand Dole pour saluer ses collèges députés LR. Simple courtoise, assure-til, plutôt gentil avec Jacques Pélissard - « On le regrette à l’association des maires des France » -, mais pas avec MarieChristine Dalloz - « Elle a peur qu’on présente quelqu’un sur sa circonscription » - ni même d’ailleurs Clément Pernot : « Il ne suffit pas de faire des salons. L’enjeux est de donner les moyens d’encore faire du Made in France ou Made in Jura, ce qui n’est pas ce que je vois chez nos confères Les Républicains ».
Face à ce qu’il considère comme du saupodrage, le député de l’Essonne prône des baisses de charges ciblées en faveur des entreprises qui affrontent la concurrence internationale. Il promet de réserver 80% de la commande publique aux entreprises françaises, de réduire de moitié les impôts sur les bénéfices des sociétés quand ils sont réinvestis en France, d’imposer l’étiquettage de chaque produit avec la part produite en France et une baisse des charges salariales, financée par la lutte contre la fraude fiscale et la fraude sociale.
Après avoir parcouru les allées de Dolexpo, le candidat souverainiste réunissait ses partisans en meeting à Poligny.