Les devoirs sans stress
Les devoirs à la maison, c’est autant notre affaire que celle de nos enfants. Même pendant les vacances, on s’en rajoute, sous forme de révisions, avec les Cahiers du jour/ Cahiers du soir, un par matière. On a toutes une copine/voisine dont le petit génie a pris en charge son travail scolaire dès le CP. À 15 ans, il a eu le Bac avec mention. Nous, on n’a pas ce modèle, on a engendré du gamin standard qui, après l’école, s’avale les vidéos de Cyprien sur Youtube au lieu de sortir ses bouquins. Après une journée de bureau, on n’aurait pourtant qu’une envie : que ça roule tout seul à la casa, dans la joie et la bonne humeur. Les devoirs écrits en primaire, c’est interdit par la loi, depuis 1956. Mais, course à l’excellence oblige, sous la pression des enseignants et souvent des parents, exercices et leçons à revoir trustent nos soirées familiales. Avec nos ados, même topo alors qu’on pourrait espérer davantage d’autonomie. Pour que cette année scolaire rime avec « bon pied bon oeil », des spécialistes, professeur, pédopsychiatre et psychologue du travail, nous donnent des pistes de réflexion et des astuces. L’exception du petit génie confirme la règle : les devoirs, tant que l’enfant n’a pas gagné en maturité et en autonomie, restent sous contrôle parental et sont souvent un enjeu ou une monnaie d’échange, l’enfant s’en servant inconsciemment pour faire plaisir ou non à son parent. La faute aux attentes parentales trop fortes, qui inhibent au lieu de favoriser la curiosité : « Les parents, inquiets au sujet de l’avenir, subissent dès la maternelle la