La création de la rocade nord, il y a trente ans
Alors que le quai De-Gaulle vient d’être totalement requalifié, qui se souvient du temps où il était une route départementale et où la rocade nord n’existait pas ? Une époque pas si lointaine : c’est en effet lorsqu’Arthur Paecht était maire de Bandol, entre 1983 et 1995, que fut aménagée cette route permettant de rejoindre les quartiers ouest de Bandol ainsi que Saint-Cyr, depuis le rond- point de Super U, sans tra- verser le centre de Bandol.
Déviation contestée au départ
Il y a une trentaine d’années, donc, ce fut le grand chantier de la première mandature, même s’il fut réalisé par le conseil général, mais sur demande de la municipalité. À cette époque la route départementale 559 traversait la ville via le port pour rejoindre, par le boulevard de Marseille, la route de Saint-Cyr. Quelques-uns s’élevèrent contre l’aménagement de la déviation (nous sommes à Bandol), craignant que la ville ne perde de son attrac- tivité. « Mais au final, ce projet qui soulagea la traversée de la ville de 15 000 à 20 000 voitures par jour, donna dans l’ensemble satisfaction » , se souvient Marcel Bogi, mémoire politique de la ville, qui fut durant les deux mandats d’Arthur Paecht adjoint aux travaux, puis à la voirie et aux commerces, puis un exfonctionnaire des services techniques.
La rocade devint la nouvelle RD559 et, une commune ne pouvant être traversée par deux départementales, l’avenue du bord de mer tomba dans le giron communal. Mais au préalable, usant de son influence au sein du conseil général, Arthur Paecht demanda qu’elle soit remise en état, ce qui prit quelques années !
Du provisoire qui a duré
Ceci permit de requalifier le quai De-Gaulle, où les véhicules stationnaient en épi au milieu de la rue et face aux commerces ! Le terreplein central fut aménagé et des jardinières installées devant les boutiques à titre provisoire... Elles y sont restées trente ans !
Il suffit de passer le pont
L’autre point noir de la circulation, à cette époque, était situé de part et d’autre du pont de chemin de fer. Il était pratiquement impossible de se croiser en dessous, ce qui provoquait d’énormes embouteillages, surtout en saison estivale.
Son élargissement, s’il souleva aussi quelques contestations (nous sommes à Bandol), fut un verrou de moins pour les automobilistes.
« Nous avions même fait des études pour créer un parking souterrain à la place de l’actuel parking central, rappelle Marcel Bogi. Mais les remblais hétéroclites qui avaient été utilisés pour le bâtir obligeaient à des contraintes bien trop importantes, sans compter l’eau omniprésente. Le projet fut abandonné. »