Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Métropole et État renforcent l’aide aux plus modestes

Une convention de prévention et de lutte contre la pauvreté sur notre territoire a été signée entre le préfet du Var et le patron de la Métropole TPM. Les associatio­ns vont en profiter Les autres aides Toulon tient à son label « Ville amie des enfants »

- F. DUMAS M.SK.

Lutte contre la précarité alimentair­e, soutien en faveur de l’insertion profession­nelle des publics fragiles et sécurisati­on des parcours : l’État a fixé ses trois priorités 2020 en matière d’aide aux plus modestes. C’était avant la crise sanitaire, l’urgence est encore plus forte aujourd’hui. « La fraternité est au coeur de notre pacte républicai­n », a expliqué le préfet du Var, Evence Richard, entouré d’Hubert Falco, président de la Métropole et maire de Toulon, d’Arnaud Pouly, chargé de la cohésion sociale en préfecture, et de Gilles Rebêche, diacre représenta­nt l’Union diaconale du Var.

Détresse des moins de 25 ans

« La crise sanitaire a accentué la précarité avec, pour conséquenc­e, une augmentati­on des bénéficiai­res de l’aide alimentair­e », a remarqué le préfet. « Ici, l’aide alimentair­e se concrétise de multiples façons et nous allons la renforcer : distributi­on de colis, abonnement­s à des paniers gratuits, repas offerts dans des restaurant­s solidaires, épicerie sociale...», a ajouté Arnaud Pouly.

« Nous allons poursuivre et intensifie­r ces efforts », arepris Hubert Falco. « Les crédits à la vie associativ­e représente­nt 7 millions d’euros par an pour Toulon. Au moment de la crise de la Covid, l’action sociale de la Métropole s’est élevée à 5 millions d’euros par an. Dans ce cadre, l’Union diaconale du Var a été en première ligne et au coeur des détresses. Elle a bénéficié d’une aide de 200 000 euros pour 2020 à l’échelle de la

En attendant de célébrer aujourd’hui la Journée internatio­nale des droits de l’enfant, les déléguées varoises de l’Unicef, Dominique Weizman et Chantal Thumy, sont venues visiter mercredi le centre de loisirs du Clos Olive. Elles y ont été accueillie­s par les enfants, les animatrice­s et les cadres du service jeunesse. Sans oublier les adjointes au maire, Josée Massi, Valérie Mondone et Amandine Layec, lesquelles ont rappelé que Toulon étaient labellisée « Ville amie des enfants » depuis 2013. Et qu’elle espérait bien le renouvelle­ment de cette distinctio­n.

Éducation, sport, culture, vie associativ­e

Ce label se mérite : la ville doit, entre autres conditions, associer les enfants aux décisions municipale­s qui visent au développem­ent de leur bien-être. Tous services confondus : jeunesse, éducation, sport, culture et vie associativ­e.

Les élus ont précisé que l’ensemble de ces secteurs, était mobilisé pour atteindre cet objectif. Deux cent quarante villes en France peuvent aujourd’hui s’enorgueill­ir de ce joli titre. Dans le Var, il faut noter par exemple La Seyne-sur-mer, Ollioules, Sanary, Le Pradet ou encore La Garde. Les communes du Castellet, de Néoules et de Bandol sont candidates. Les dossiers sont défendus

Métropole et de 168 000 euros pour son action à Toulon. Soixante mille euros de subvention­s

Dans le cadre de la Journée internatio­nale des droits de l’enfant, les délégués de l’Unicef, Dominique Wiezman et Chantal Thumy ont été accueillie­s au centre de loisirs du Clos Olive, où elles ont été accueillie­s par les animateurs et les élues.

par les élus et cadres des services municipaux devant un jury du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). L’organisati­on continue de batailler sur de nombreux fronts, même en France. « Obtenir l’égalité filles, garçons pour tous les droits est un thème récurrent et je ne parle que de la France. Les appels parvenus au 119, – numéro vert d’urgence 119 –, révèlent une supplément­aires ont été accordés à d’autres structures ». Côté État, le soutien financier se chiffre à

augmentati­on de faits de harcèlemen­ts et de violences. Le confinemen­t a aggravé la situation », a souligné Dominique Weizman qui s’inquiète aussi, ici dans notre pays, de l’éducation. « Les Nations Unies garantisse­nt le droit à l’éducation pour tous les enfants. Dans notre pays, cent mille ne sont pas scolarisés (enfants de familles du voyage ou des bidonville­s). Dans le monde, 58 millions 375 000 euros par an. Non négligeabl­e. « Cette crise sanitaire a mis en focus la détresse de certains jeunes de

d’enfants n’ont pas accès à l’éducation. C’est un droit primordial, il aide à faire respecter tous les autres. Nous devons sensibilis­er les familles, être attentif au travail précoce, au décrochage scolaire ».

La représenta­nte de l’Unicef n’oublie pas un thème fort, le climat, qui mobilise bon nombre d’énergies. « Les enfants sont nos ambassadeu­rs. Ils sont l’avenir. Ils

■ Secours populaire : 4 000 euros

■ Croix Rouge : 2 000 euros

■ Banque alimentair­e : 12 000 euros

moins de 25 ans, livrés à eux-mêmes, et ne sachant souvent pas vers qui se tourner », a conclu Gilles Rebêche. « Notre challenge va être de mieux prendre en compte ce public très exposé. On ne doit pas seulement s’occuper de la misère mais, surtout, de l’être humain .»

Aider l’Unicef en un clic

Préparer Noël et se mobiliser pour les enfants en un seul geste, c’est possible. Vous pouvez en effet aider l’Unicef en achetant vos cadeaux de fin d’année dans sa « e-boutique ». Les frais de port sont gratuits. Unicef.fr - Unicef83 Contact : Tél. 06. 22. 15. 12. 27.

doivent participer aux décisions pour leur garantir une vie saine, un environnem­ent propre, le maintien de l’ensemble de leurs droits. » Autant de bonnes raisons selon elles pour inviter tous les jeunes à s’investir en devenant animateurs de l’Unicef, en créant un club éponyme et en montant des projets dans leurs collèges, lycées, université­s.

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(Photos M. Sk.) ❶ ❶ ❷
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(Photo F. D) Le partenaria­t de solidarité Métrople-État s’est noué en préfecture.
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