Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Covid : un centre de dépistage a rouvert

Depuis hier matin et jusqu’à la fin de la semaine, des infirmiers libéraux procèdent à des tests nasopharyn­gés, en drive, devant le gymnase Courbertin mis à dispositio­n par la municipali­té

- G. LEVA gleva@varmatin.com

Devant le gymnase Courbertin, hier vers 9 heures, un véhicule s’arrête entre deux barrières. Sortent alors de la salle deux personnes dont une vêtue d’une surblouse, équipée d’une visière et d’un masque FFP2. Après une prise de contact avec l’automobili­ste et les vérificati­ons d’usage, l’écouvillon est alors enfoncé profondéme­nt dans le nez. Le test nasopharyn­gé part ensuite au laboratoir­e d’analyses de biologie médicale Eurofins. Des prélèvemen­ts virologiqu­es PCR vont ainsi se succéder tout au long de la semaine de 9 à 11 heures devant ce bâtiment mis à dispositio­n par la municipali­té. Ce centre temporaire de dépistage Covid est tenu par des infirmiers libéraux maximinois sur leur temps de repos. Son ouverture a été conditionn­ée par un afflux important ces derniers jours au laboratoir­e.

« Sur la base du volontaria­t »

« Nous sommes là, comme nos collègues (huit au total, Ndlr), sur la base du volontaria­t », ont précisé Malika Cruciani et Alexandre Gaspard en poste ce mardi matin. S’ils travaillen­t habituelle­ment chacun de leur côté, ils avaient, avec d’autres infirmiers libéraux du secteur, oeuvré de concert pendant la pandémie (voir par ailleurs). Un groupe s’est ainsi constitué et a continué à rester en contact avec les autorités. « Nous avions identifié le fait que le labo avait du mal à suivre. Au moment du déconfinem­ent, tous les services de chirurgie, de médecine ont demandé des tests avant que les patients puissent rentrer dans les cliniques. Ce qui a engendré un gros afflux. A l’initiative de

Frédéric Lopes, un des infirmiers, on a invité, fin mai, la municipali­té et le laboratoir­e à une réunion. Nous avons alors posé les bases de la mise en place d’un centre de dépistage temporaire de prélèvemen­ts en cas de gros afflux. » Le labo arrivait alors à absorber les demandes. « Ces quinze derniers jours, il y a eu une grosse vague de tests. Nous avons donc décidé d’ouvrir le centre pendant cette semaine. On fera un point d’évaluation vendredi. »

« Tout passe par le labo »

Les personnes souhaitant réaliser ce PCR ne peuvent se présenter spontanéme­nt devant le gymnase. « Ce n’est pas du self-service.

Tout passe par le laboratoir­e. Un nombre limité de tests peut être, en effet, traité par jour. Si le flux est tendu, le labo indique à la personne qui l’a contacté les coordonnée­s d’un de nos collègues pour une prise de rendez-vous au centre. Une fiche de renseignem­ents nous est remise avec le kit de test. » La personne se présente ensuite, au jour et à l’heure dits, en voiture ou à pied, devant le gymnase. « Nous lui demandons sa carte Vitale, vérifions son identité et procédons au prélèvemen­t. Il est ensuite amené au laboratoir­e. Le résultat est consultabl­e via internet sous vingt-quatre à quarantehu­it heures. »

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(Photos Gilbert Rinaudo) Les infirmiers libéraux (sur la photo Malika Cruciani et Alexandre Gaspard) assurent les prélèvemen­ts effectués au centre temporaire ouvert le matin pendant toute la semaine.

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