L’urgence : l’après-covid
« Pour accompagner les Seynois dans l’après-covid, il faudra des mesures fortes, avec un budget exceptionnel à débloquer au plus vite. Pour les familles, détaille Sandra Torres, je propose la gratuité des centres aérés cet été, avec un renforcement des moyens et du personnel pour augmenter le nombre de places et proposer des activités de qualité. Puis il faudra vite organiser la rentrée scolaire et rassurer les parents avec la mise aux normes sanitaires des écoles. Je propose la gratuité de la cantine jusqu’en décembre, et la dotation de tablettes numériques aux élèves afin d’anticiper toute nouvelle nécessité d’un enseignement à distance. Par ailleurs, je veux renforcer les missions et les moyens du CCAS pour proposer des services de santé accessibles à tous, et déployer des outils numériques pour ne laisser personne isolé ». Pour les acteurs économiques, le binôme propose de réduire la taxe de séjour (« pour attirer les touristes et aider les Seynois qui louent un bien durant l’été »), d’exempter les professionnels de redevances pour les terrasses et la publicité extérieure, de créer une plateforme valorisant la production locale avec un label “made in La Seyne”. Pour soutenir le tissu associatif, il est proposé «le versement immédiat de la totalité des subventions pour », et la création d’une maison des associations, lesquelles seront appelées à présenter « des projets pour l’animation des centres aérés, des temps périscolaires et des lieux touristiques ». « Il faudra aussi préparer les fêtes de fin d’année pour offrir des réjouissances chaleureuses qui viendront également en soutien à l’activité économique », anticipent Sandra Torres et Serge Daninos.
Seynois sur le plan de circulation, renforcement de la police municipale et de la vidéosurveillance, mise en place de panneaux solaires sur les bâtiments communaux, végétalisation de l’espace public… Je soutiens l’extension de la thalassothermie proposée par Serge, ainsi que le Pôle mère-enfant et la Maison de l’enfance, en partenariat avec
l’hôpital. Et je conserve le projet de festival de l’humour, d’autant que le milieu culturel est en grande difficulté. S.D. : Pour ce festival, on va
aller chercher des fonds par le biais du ministre de la Culture que je connais bien. De même pour notre projet de musée de la mémoire des chantiers navals, dans les Ateliers mécaniques, avec le cinéma. Il faut aussi rouvrir des lignes de fret à Brégaillon - j’ai des contacts avec les consuls du Sénégal et de la Tunisie. Il y a plein de choses à faire, sans oublier de
redonner le sourire aux gens, avec une ville qui valorise mieux les savoir-faire locaux, et qui soit aussi plus festive !