Créer les conditions du « cultivé local »
Les membres du collectif de défense des terres fertiles demandent la généralisation des Zones agricoles protégées (Zap) sur toutes les terres à vocation agricole du département. Cela permettrait, disent-ils, de « sanctuariser la ressource » propice à une agriculture durable dont : « La protection des terroirs des plus fertiles que sont les bassins alluviaux (vallées de l’Argens et du Gapeau). Sur ces terres où le risque d’inondation est important, des travaux pour assurer le drainage et limiter l’impact des crues sont impératifs mais il faut aussi mettre en valeur une agriculture organique pour assurer la perméabilité des sols ». Ils souhaitent aussi «la constitution autour des agglomérations de ceintures vertes agro-environnementales pour des villes productives en agriculture comme elles pourraient l’être en énergie ». Parmi leurs autres propositions : mettre ces terres fertiles à disposition d’agriculteurs qui produisent pour le territoire ; développer la formation agricole initiale et continuer dans le maraîchage et l’arboriculture fruitière ; favoriser les capacités de conservation, transformation et stockage ; offrir aux salariés des agriculteurs, saisonniers le plus souvent, un statut d’intermittent de l’agriculture leur assurant une pérennité de revenus sur l’année, avec des groupements d’employeurs, de la polyactivité, de l’alternance travail/formation ; assurer aux petits exploitants des débouchés pour les produits locaux avec les marchés, Amap, points de vente collectifs, etc.