RUGBY TOP (E JOURNÉE, TOULON - MONTPELLIER CE SAMEDI À H AU STADE MAYOL) Messam : « Tout peut arriver »
Suspendu lors des deux premières journées de coupe d’Europe pour un plaquage haut contre Montpellier en Top 14, le troisième-ligne du RCT s’apprête à découvrir la Champions Cup
En signant à Toulon, Liam Messam ne s’imaginait sans doute pas découvrir la coupe d’Europe depuis les tribunes. Exclu lors de la 9e journée, pour un plaquage haut en fin de match (81e) sur le Montpelliérain Yvan Reilhac, le champion du monde néo-zélandais a dû purger une suspension de deux matchs, après appel. Une sanction intervenant pile lors des deux premières joutes européennes contre Newcastle et Édimbourg. À l’heure de retrouver Montpellier, le premier match d’un double face à face déterminant pour l’avenir du RCT sur la scène européenne, Messam s’apprête à découvrir une compétition où, à l’entendre, rien n’est perdu pour les Rouge et Noir.
Comment avez-vous géré ce début de campagne européenne loin des terrains ?
J’ai continué à m’entraîner avec le groupe… à les aider comme je pouvais tout au long de la semaine. J’étais au stade contre Newcastle. De mon côté, j’ai poursuivi ma préparation pour être prêt pour n’importe quel match. Je suis impatient de disputer mon premier match en coupe d’Europe. Dans l’hémisphère sud, on parle beaucoup de cette compétition. J’ai hâte de voir ce que ça donne.
Le RCT semble mal embarqué avec un seul point en deux journées. Vous y croyez encore ?
Oui à %. Tout est possible. Mathématiquement, s’il y a toujours une chance, tout peut arriver. Nous savons ce que nous avons à faire. Nous continuons d’apprendre et de construire notre équipe. Nous voulons faire une grosse performance ce week-end. Nous avons bossé dur pour mettre toutes les chances de notre côté.
Est-il encore possible de jouer sur les deux tableaux ?
Pour moi, je joue les deux compétitions de la même manière. Je ne fais pas de distinction. Même quand on joue contre des clubs qui sont un cran au-dessous, on se doit de garder toujours le même état d’esprit, la même attitude, la même intensité. On veut tout gagner, peut importe la situation.
Cette victoire contre Grenoble le week-end dernier, c’est le début de quelque chose ?
C’était bon de remporter ce match. Nous sommes enfin récompensés. On a traversé des moments difficiles. Cela nous a rendus plus forts. La performance à Bordeaux en a été la preuve. On s’est aussi rapprochés. Nous avons travaillé plus dur pour rebondir, que ce soit physiquement et mentalement. C’est la manière dont nous pouvons nous rapprocher. On parle davantage sur le terrain, et en gagnant, on prend plus de plaisir.
Ce carton rouge contre Montpellier, début octobre en Top , a-t-il changé votre manière de jouer ?
Non. C’est quelque chose que l’on doit accepter. Ce n’est pas quelque chose qui va me faire changer ma manière de jouer.
Je vais rester dur et physique dans mon jeu. Je ne vais pas changer après tant d’années de rugby.
Y aura-t-il un sentiment de revanche samedi justement ?
Non (rires), ce n’est pas du tout comme ça que je raisonne.
Qu’est-ce qui fera la différence ?
Nous avons vu depuis le début de saison que nous arrivons à nous créer des opportunités. Nous avons pêché dans la finition. Si nous pouvons exécuter nos systèmes et suivre le plan de jeu, cela peut marcher. À Bordeaux, même à , nous avons montré que nous étions dans le coup. Ce match prouve que nous devenons meilleurs. Nous franchissons des paliers, c’est important, la saison est longue.
Jouer Montpellier après leur revers contre Clermont (-), c’est un avantage ?
Vous savez quand vous perdez, vous êtes énervés et vous voulez prouver à tout le monde le contraire. Ce sera une belle confrontation. Mais nous avons l’avantage de jouer à Mayol. Les fans ici sont fous. De ce que j’ai vécu jusqu’à présent, le public est toujours électrique quoi qu’il arrive. Peu importe les événements, il y a toujours eu du soutien. Je suis fier d’être à Toulon.
‘‘ Ici, peu importe les événements, il y a toujours eu du soutien. Je suis fier d’être à Toulon ”